Identités
Datte: 28/08/2024,
Catégories:
f,
fh,
fbi,
douche,
amour,
Masturbation
caresses,
Oral
nopéné,
portrait,
rencontre,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
Résumé de l’épisode précédent :
J’ai été choisi par trois jeunes femmes comme donneur de sperme pour une FIV. Florence m’a fait passer ses tests en premier au cours d’une nuit magique. Au contraire de Catherine et Nicola qui ont profité de ma naïveté dans un bar pour motards.
Deux jours plus tard, au réveil, je reçois un texto de Florence, me demandant de la rejoindre. Chez elle, cette fois.
Je préfère frapper discrètement à la porte plutôt que de sonner. Une vieille habitude pour les visites à une dame. Florence me répond du fond de l’appartement d’une voix mal assurée que la porte est ouverte et que je peux entrer.
Je traverse un hall jusqu’à sa chambre. Là, je découvre un spectacle de désolation. Elle est recroquevillée au pied de son lit, pâle, tremblante. Elle porte une chemise de mec, bien trop grande pour elle. Sur le devant, je vois des souillures jaunâtres, sans doute de vomi. Elle pleure et cache son visage entre ses mains.
Auparavant, j’ai vu au passage une cuisine dévastée, le sol jonché de débris de vaisselle, de verre, d’aliments et de boissons, toutes plus alcoolisées les unes que les autres. À l’évidence, la jeune femme est ivre et elle le supporte mal.
Je fais celui qui ne comprend pas et lui demande d’un ton qui se veut neutre ce qui se passe, si elle a été cambriolée ou quelque chose du genre.
— Cambriolée ? Dans mon intime, oui, arrive-t-elle à répondre entre deux sanglots.
— Qui t’as mise dans un état pareil ?
— Moi, toute seule ...
... après le départ de Catherine. J’ai tout fumé les Craven A, j’ai tout vidé le rhum-coca, j’ai fait rien que des bêtises, fallait pas casser mon cœur ⁽¹⁾.
Apparemment, les vapeurs d’alcool n’ont pas encore extirpé tout reste d’humour de son cerveau.
— Catherine ? Tu l’as revue ? Elle t’a raconté ce qu’elle a fait pour me tester ?
— Je savais avant que tu montes sur ta bécane. Mais ce qu’elle a fait avec toi n’a aucune importance pour nous.
— Elle t’a fait du mal ?
— Au contraire, elle m’a orgasmée, arrive-t-elle à murmurer avant qu’un spasme fasse remonter entre ses lèvres une giclée de sucs gastriques mélangés à de l’alcool et quelques cacahuètes mal digérées.
Je vais chercher un linge et l’aide à essuyer son visage et sa bouche. Une odeur aigre l’entoure. Je n’ai rien d’un bon samaritain, mais face à cette débandade, rien ne me rebute. J’ai juste envie de l’aider, de l’apaiser.
— Elle t’a fait retrouver le chemin du plaisir, c’est plutôt positif, non ? Tu n’as pas apprécié ?
— C’était intersidéral. Un orgasme venu du plus profond de moi. Un truc… identifiant.
— Alors, pourquoi te mettre dans un tel état ?
— Avant même que je finisse de jouir, elle m’a annoncé ne plus vouloir me revoir. Je ne suis rien pour elle, juste un jouet.
— Et pour toi, elle est quoi ? D’ailleurs, c’est quoi un orgasme identifiant ?
— Le point final d’une évolution de quatre mois, respectivement de trente-trois ans. La découverte que je suis cis-genre, bi-sexuelle et probablement ...