1. Jour blanc à Mazan


    Datte: 26/08/2024, Catégories: fh, froid, amour, noculotte, intermast, préservati, pénétratio, fdanus, glaçon, Humour sorcelleri, Auteur: Diable Mouret, Source: Revebebe

    ... n’avaient pas encore mangé. Ils étaient gelés à point et nous sommes rentrés pour en faire un peu de confiture.
    
    Depuis bien longtemps, les habitants du plateau font de la confiture des fruits de l’églantier, ils en vendaient même sur les marchés. Certains écrivaient sur l’étiquette « confiture d’églantier », d’autres après vérification de l’orthographe dans un dictionnaire mettaient : « confiture de cynorhodons » et le produit avait ses adeptes. Et puis, un jour, un vendeur a osé écrire « confiture de gratte-culs », puisque c’était l’appellation de loin la plus usitée pour désigner ce fruit sauvage. Le nom a fait rire les acheteurs et le lot a été vite vendu. Du coup, le produit est devenu emblématique.
    
    On a fait un petit tour, et puis on est rentré. Sur le trajet du retour, tout près de la maison, une branche vicieuse a lâché un beau paquet de neige dans l’encolure de ma sorcière. J’ai eu le tort, je l’avoue, de me moquer de sa très élégante veste d’hiver, hélas dépourvue de capuche…
    
    Quelques secondes plus tard, avec de grandes marques d’affection, elle m’embrassait fougueusement pour, sournoisement, ôter ma capuche et glisser dans mon dos une petite boule de neige qui m’a refroidi la colonne vertébrale jusqu’au point où les pudiques auteurs du dix-neuvième siècle affirmaient que le dos perd son nom.
    
    Devant cette attaque perfide, je ne pouvais rester sans réaction. Il en allait du respect dû à ma diablerie ! J’ai donc, tout en enlaçant ma sorcière, attrapé ...
    ... dans ma main droite une poignée de neige pendant que ma main gauche soulevait le bas de sa veste et écartait sa ceinture. Ma riposte glacée partit du creux de ses reins et prit le chemin de son périnée.
    
    J’appris ainsi qu’elle avait quelques notions d’un quelconque art martial, car, pliant les genoux, elle nous coucha doucement dans la congère qui, à cet endroit, comblait le chemin creux. Nous avons ainsi combattu tendrement au corps à corps, glissant des poignées de neige par tous les orifices accessibles, pouffant de rire et poussant des cris chaque fois qu’un paquet de froidure atteignait un point sensible.
    
    Elle a réussi à remplir de neige les poches de mon pantalon, me mettant, selon son expression, « les génitoires au rafraîchissoir ». J’ai réussi à placer une grosse boule de neige entre ses seins en lui disant que pour jouer au billard français il faut trois boules. On a glissé, roulé, rampé, bataillé et surtout rit, on rit aux éclats, en jouant comme des gosses de dix ans.
    
    Même si la température restait, de peu, au-dessus du zéro du thermomètre, et même si nous étions bien échauffés par l’effort, il n’a fallu qu’une poignée de minutes pour que nous nous sentions refroidir.
    
    La porte de la chaufferie n’était qu’à quelques pas et nous nous sommes précipités à l’abri avant de risquer le rhume. Sitôt rentrés, on s’est débarrassés de nos vêtements tout enneigés.
    
    En hiver, cette pièce sert souvent d’entrée lorsqu’on rentre du bois, bien crottés, il y a un tuyau ...
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