1. Jour blanc à Mazan


    Datte: 26/08/2024, Catégories: fh, froid, amour, noculotte, intermast, préservati, pénétratio, fdanus, glaçon, Humour sorcelleri, Auteur: Diable Mouret, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode précédent :
    
    Lorsque j’ai ouvert les yeux, j’ai compris que la neige était là.
    
    Comme tous les saints lieux qui respectent les traditions, ma chambre est orientée vers l’orient pour que je sois réveillé en douceur par les rayons du soleil levant.
    
    Ce matin-là, une grande lueur blanche et sans ombre baignait la pièce. Ce n’était pas un soleil levant qui aurait fait des jeux d’ombres et de lumières avec les poutres du plafond, c’était une grande clarté un peu irréelle qui faisait ressembler la chambre à un dessin d’architecte, crayonné en nuances de gris très pâle.
    
    Et puis, il y avait ce silence plus silencieux que le silence ordinaire. Aucun des petits bruits habituels de la nature, pas de rongeurs qui trottent, pas d’oiseaux qui chantent, pas de branches qui craquent. Le bruit de mon cœur résonnait seul dans mes oreilles comme un métronome bancal.
    
    Aucun doute, la neige était là.
    
    La tête de Béalaure était là aussi, posée tout près de mon épaule et, en tendant l’oreille, j’entendais le bruit discret de son souffle paisible.
    
    Ma belle sorcière s’est éveillée en douceur, en souriant et dans une nudité biblique, nous sommes allés vérifier à la fenêtre que la neige était là. D’après les vieux textes médiévaux, Mazan s’appelait à l’origine, en latin, le Mas Adam. Se lever en tenue d’Adam est donc une façon de respecter la tradition locale.
    
    La couche blanche, uniforme, avait tout recouvert et avait effacé les repères. Par-ci, par-là, quelques ...
    ... arbres commençaient juste à réapparaître au fur et à mesure que la neige posée sur les branches tombait au sol.
    
    Elle a voulu que j’ouvre les battants pour profiter, nue, de la caresse du froid. Je me suis serré contre elle pour lui communiquer un peu de chaleur animale de crainte qu’elle ne s’enrhume, mais elle respirait à pleins poumons l’air frais qu’un petit vent glacial nous apportait généreusement.
    
    Toujours par souci de préserver sa santé, je me suis plaqué contre son dos et j’ai empoigné ses seins en profitant, par pure obligation anatomique, de son sillon fessier et de ses petits tétons frissonnants.
    
    Alors, elle m’a demandé, à voix basse :
    
    — Fais-moi l’amour en silence, je veux jouir en silence, je veux jouir de ce silence, je veux jouir dans ce silence.
    
    J’ai adhéré sans réserve à ce projet et, pendant qu’elle s’accoudait à la fenêtre, les reins cambrés, j’ai introduit mon « membrum » dans son « sexum ».
    
    Après nos sombres cérémonies du soir et de la nuit, nous avions l’impression de vivre une nuit de noces en plein jour. Décidément, notre union était irrémédiablement, diablement, diaboliquement (peut-être même) à contresens des usages établis.
    
    J’ai attrapé une poignée de neige dans chaque main et je les ai plaquées sur les seins de ma sorcière. Elle en a frissonné jusqu’au fond de son ventre et j’ai senti ses muscles vibrer autour de mon membre érigé. Alors, j’ai frotté avec la neige fondante son ventre, son dos et ses flancs pour la sentir encore ...
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