1. Sans filtre


    Datte: 24/08/2024, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, hgode, jeu, aliments, lavement, rencontre, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... t’a rendue nerveuse ?
    — Un mec très particulier, oui. Mais toi aussi tu dois avoir pas mal de brouillard entre les oreilles, non ? T’as grave biberonné. Quelqu’une t’a rendu nerveux ou c’est un peu une habitude ?
    — J’avoue.
    — La quelqu’une ou l’habitude ?
    — Ma fragilité dans les deux cas.
    — Et maintenant, tu te sens mieux ?
    — Je me sens bien contre toi. Pour le reste, plutôt minable. Ça complique un peu les choses.
    — Pareil, et ça me fait flipper. Tu as soif ?
    — Bien sûr ! Comme pour la clope, le cercle vertueux n’existe pas.
    — Sauf si on arrête.
    — Attention, même à moitié endormi et vidé de mes sucs, je reste vigilant. Demander d’arrêter des trucs, c’est comme parler de bébé, non ?
    — Je n’exclus jamais rien quand un mec me plaît. Mais en vrai, si j’arrête la clope, tu arrêtes la bibine ? demande-t-elle avec un regard sérieux que je ne lui connais pas encore.
    — Faut voir les petites lettres du contrat.
    — Promets-moi au moins de ne plus jamais boire en solo !
    — Et si je craque.
    — Tu m’appelles juste avant.
    — Tu ne seras pas toujours à côté de moi pour me surveiller. Et tu m’offres quoi en échange ?
    — Moi, sans nicotine, sans filtre, de toutes les manières que tu veux. Vraiment toutes, face à toi, je suisopen-bar.
    — Plus jamais une goutte ?
    — Pas en solo. Sinon, pas plus que la limite du permis de conduire.
    — Et toi, plus une taffe ?
    — Plus rien d’autre entre mes lèvres que ta bite d’enfer.
    — Et si tu craques ?
    — Je t’appelle et tu m’apaises. Tu as ...
    ... des arguments très convaincants.
    
    Elle se lève alors, superbement nue, et après une douche rapide, passe à la cuisine. Elle en revient avec une petite assiette sur laquelle elle a posé une cigarette, un briquet, un petit verre rempli d’un nectar ambré et une petite poire à lavement.
    
    — Accepte le pacte, s’il te plaît.
    — Tu m’expliques ?
    — Pour le sceller, tu vas fumer ma dernière cigarette et en instiller les volutes dans mes muqueuses, toutes mes muqueuses.
    — Et l’alcool ?
    — Je vais le boire et en inonder tes muqueuses, toutes tes muqueuses.
    
    En fait, ce qu’elle prépare est bien plus qu’un pacte. C’est une cordée sur l’arête vertigineuse de la découverte de l’animalité des corps, le matin qui suit chaque première fois.
    
    C’est une chose de baiser comme des dingues au sortir d’une boîte, l’esprit embrumé par diverses substances et le sang saturé d’hormones sexuelles. C’en est une autre de découvrir les chairs relâchées de l’autre au petit matin, de voir son corps reprendre péniblement vie, sans fards, sans apprêt.
    
    Tout ou presque est supportable, voire délectable, pendant le sexe. Mais, quelques heures plus tard, une simple faute de goût, un bref manque d’élégance, ou un mot involontairement vulgaire peut en revanche suffire à saccager ce qui rendait l’autre si désirable.
    
    De manière imparable, une image dérangeante, un bruit répugnant ou une odeur perturbante s’impose alors et le château de cartes du tendre s’écroule.
    
    Quoi de plus sublime qu’un anulingus ...
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