Le balcon de Valentine - Histoires de Sexe

Le balcon de Valentine

... revient, ce qu’il tient du bout des doigts me fait rougir.

— Oh, comme vous rougissez, Juliette ! Je tiens ce cadeau d’un ami cubain. Du laiton travaillé à la main par un artisan de Cuba. Il doit avoir plus de cinquante ans d’âge. Vous savez ce que c’est ?
— Oui.

L’objet est un pilon, avec lequel on écrase les mégots de cigares. Un pilon dans un cendrier assorti que Ludovic garde dans son autre main. J’avais vu ce cendrier sur le muret de séparation et l’avais trouvé original. L’une des extrémités est une petite sphère d’à peu près deux centimètres de diamètre. La tige, d’une quinzaine de centimètres de longueur, a un diamètre moindre, et la boule censée écraser les mégots incandescents me semble énorme.

— Me ferez-vous plaisir, Juliette ?

J’ai formé un cercle avec mon pouce et mon index. La grosse sphère ne passe pas.

— C’est vraiment une grosse boule, Ludovic…
— Pas tant que ça. Pas plus grosse que mon envie de vous voir l’essayer.

Je lui prends l’objet des mains et décide d’aller au bout de mes envies. Il sera temps de me rétracter si cette expérience est par trop désagréable.

— D’accord. Je promets au moins d’essayer…

Une fois revenue à ma place, je m’empêche de me jeter à l’eau.

— J’ai toutefois une condition…

Le pilon est lourd dans ma paume, et l’idée que je vais me sodomiser avec cet objet m’effraie un peu, en m’excitant tout autant.

— Je vous écoute ?

Je n’hésite pas une seconde et plonge, tête la première.

— Je veux vous ...

... voir… Je veux vous voir bander pour moi !

Monsieur A me fixe un instant, et hoche affirmativement la tête sans répondre. Quelque chose clocherait-il ?

— Si vous n’en avez pas envie… je comprendrais. C’est juste que… J’ai envie de vous voir dur pour moi.

Je réalise que mes doigts jouent avec mon clitoris alors que je parle. Je n’en avais même pas conscience. Le vieil homme fixe mes doigts, et quand je ne parle plus, il lève les yeux vers moi. Il prend un temps et soupire.

— J’ai parfaitement compris vos doutes, et que vous vous posiez des questions.
— Non, je vous assure que…
— C’est normal ! Je n’en suis pas offusqué. Je vais donc vous éclairer. J’ai des érections. Elles ne sont plus celles qu’elles étaient malheureusement. Mais j’en ai, croyez-le. Ces dernières nuits, avec vos doudous par exemple. Je bandais dur, Juliette. Cependant, il arrive qu’elles soient longues à venir. Parfois, elles ne durent guère. Les inconvénients de l’âge.

Monsieur A me sourit. C’est un sourire sans joie et je lui souris en retour.

— Je retire ce que j’ai dit, Monsieur A.
— Ludovic !
— Non ! Je crois que je vous appellerai par votre prénom que… qu’à certains moments. Bref… Je vais faire ce que vous voulez, mais vous n’avez rien à me prouver.

Monsieur A préfère que je reste debout. Le métal froid sur mon clitoris m’a fait frémir. La grosse boule s’est engouffrée dans ma petite grotte, sans que j’aie à pousser, me faisant friser l’orgasme. Mon voisin me regarde me goder avec ...