Maxime
Datte: 07/08/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
... gémir de plus en plus fort, l’accompagnant avec ses mains qu’elle avait posées sur ses fesses.
« Encore, oh oui, je vais venir. »Il donna des coups de reins de plus en plus rageurs et elle cria de façon continue.
Il s’écroula sur elle en lâchant sa semence dans un cri.
Il récupéra de son effort et s’allongea à ses côtés. Elle se tourna vers lui.
« C’était vraiment génial, tu es un amant fantastique. »Quelques minutes plus tard, ils récupérèrent leurs vêtements et quittèrent la chambre.
Il la raccompagna chez elle et la laissa sur le trottoir sans un mot.
Complétement groggy, il rentra chez lui et s’affala sur le canapé. Dans le noir, les larmes commencèrent à couler sur ses joues et il pleura sans retenue, s’abandonnant à son malheur.
Il faisait grand jour quand il ouvrit les yeux. Il constata qu’il avait dormi jusqu’au milieu de l’après-midi, accablé de fatigue et éteint moralement.
Tel un robot, il déjeuna et resta longtemps perdu dans ses pensées jusqu’à ce que la nuit le pousse à aller se coucher.
Il tourna et retourna les évènements de ces jours derniers inlassablement dans sa tête, se demandant ce qu’il pouvait bien avoir fait ou ne pas avoir fait pour qu’elle lui inflige un tel châtiment.
Elle qui, d’habitude, si prompte à vouloir tout régler par un dialogue plutôt qu’à se faire la tête à la moindre dispute, s’était elle-même trahie en laissant leur amour se déliter sans aucune explication.
Qu’est-ce qu’elle lui trouvait à ce vieux, ...
... qui avait au moins trente ans de plus qu’elle ? qu’est-ce qu’il avait que lui, certes plus jeune, n’avait pas ?
Qu’est-ce qui, dans leur quotidien, avait fini par la lasser de lui ?
Autant de questions restées sans réponse et qui le laissaient dans le plus grand dénuement.
Il se réveilla trempé et complétement hagard.
Un œil sur le réveil lui indiqua qu’il était quinze heures. Il avait dû finir par s’endormir très tard.
Il se leva d’un bond et fila sous la douche.
Une heure plus tard, rasé de près, un bol de café dans la main, il se posa dans le canapé du salon.
Il regardait dans le vague, pensant et repensant à cette maudite décision qu’il avait fini par prendre et qui allait bouleverser toute sa vie.
Il savait qu’il n’y avait pas d’autre alternative et qu’il ne s’en remettrait sans doute jamais, mais il ne pouvait et ne voulait faire autrement.
La clé de la porte d’entrée tourna et Laurine fit son apparition. Elle buta contre quelque chose et alluma. Elle découvrit trois valises et deux sacs par terre. Elle les contourna et entra dans le salon et vit Maxime qui la regardait.
« Tu n’as même pas défait tes affaires ? »« Si, elles sont rangées. »« Qu’est-ce que c’est tout ce bordel alors ? »« Ce sont tes affaires, tes bagages. »« Mais, qu’est-ce que ça veut dire ? »« Ca veut dire que tu t’en vas. »Le sang se retira du visage de la jeune femme.
« Mais … »« Tu t’en vas, je te chasse. Je ne veux plus jamais te voir ni rien avoir à faire avec toi. »« ...