1. La libraire


    Datte: 06/08/2024, Catégories: fh, fhh, fplusag, cocus, candaul, grosseins, groscul, Collègues / Travail Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, noculotte, Masturbation Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Jacquou, Source: Revebebe

    ... période, les années 20-30, réputées moralistes. Les femmes y étaient qualifiées de « connasses », obsédées par leur « con », et ne pensaient qu’à baiser. Les scènes de sexe étaient époustouflantes de crudité, de réalisme mais aussi de qualité d’écriture avec un héros prénommé Jean Jeudi, le pénis de Miller, au centre de tout. Il fut emballé et le lut le brûlot en deux jours, non sans s’être parfois pogné. Que Rachel ait pu aimer ce livre et le garder précieusement le sidérait. « Elle aime le cul, c’est clair », conclut-il. Et il avait sûrement suscité son intérêt. Restait à savoir comment elle considérait sa conjugalité.
    
    Il lui rapporta le livre comme promis et s’entendit interpeller par la libraire :
    
    — Alors, vous en pensez quoi ?
    — Pour moi, c’est un chef d’œuvre du genre. Mais je suis un homme. Ce qui m’étonne, c’est qu’une femme comme vous l’aimiez aussi, ce livre, alors qu’il est profondément misogyne.
    — Il l’est en effet, mais j’y vois plutôt une sorte de parodie, de caricature dans une Amérique très puritaine, pour ne pas dire très faux cul. Et puis quoi, il y a aussi une part de vrai là-dedans. Les femmes ne sont pas toutes des coincées du cul. De tout temps et en tous lieux.
    — Au point d’être obsédées par le sexe, comme certaines dans le livre ?
    — Elles le sont comme les hommes, ni plus ni moins. Je ne crois pas une seconde que les femmes, dans leur généralité, ont un appétit sexuel inférieur aux hommes. Elles le dissimulent juste un peu mieux. Et ...
    ... encore, pas toujours…
    
    Rodolphe était estomaqué par la franchise de la libraire. Cela dut être visible sur son visage car elle éclata de rire :
    
    — Cela vous épate, hein, qu’une femme parle comme ça ? Je ne suis pas de celles qui minaudent sur le sujet. La plupart des femmes qui aiment le sexe ne le disent pas. Moi, je ne m’en cache pas. Mais bon, ce n’est pas la peine de le crier sur les toits. Je vous fais confiance, hein ?
    
    Rodolphe opina vigoureusement. Il aurait bien poursuivi cette passionnante conversation mais un client entra dans la librairie et il prit congé, non sans gratifier la commerçante d’un sourire qu’elle lui rendit. Une complicité était née entre eux.
    
    *******
    
    Il revint, comme toujours, un matin où la librairie était envahie de cartons de livres, à peine livrés. Devant le commentaire accablé de Rachel, vu l’importance de la tâche, il se proposa de l’aider à classer. Elle accepta de vive joie. Il put ainsi rester toute la matinée avec elle, partager ses soucis mais aussi mater, l’œil en coin, la rondeur d’un sein découvert, la chair d’une cuisse échappée de la robe, l’épanouissement d’une croupe qui appelait la main. Il banda à plusieurs reprises et l’excroissance sur son pantalon, très marquée, n’échappa pas à la commerçante, si bien qu’elle finit par lui dire :
    
    — Vous avez quel âge ?
    — 28 ans, pourquoi ?
    — Moi, 43. Vous avez mieux à faire qu’à draguer une femme mûre comme moi.
    
    Alors, il eut une inspiration comme on en a parfois, un quitte ou ...
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