La soupe à la châtaigne
Datte: 05/08/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: SarahG, Source: Hds
... miennes sont sous ta chemise où je m’empare de toute cette peau tiède. Mes vêtements sont de trop. Tu me les enlèves lentement, bien trop lentement. Tu examines ce que tu découvres. Un baiser à l’intérieur de mon bras, juste sous l’aisselle, puis dans le pli du coude. Ta tête plonge enfin entre mes seins. Tu les embrasses à leur tour, en les pétrissant tendrement, comme si tu allais les mettre au four. Depuis que je t’ai vu faire du pain, c’est une association que je ne peux plus m’enlever de la tête.
Dehors il pleut, nous sommes loin des bois. Je sais que la ville est là, dehors, derrière la fenêtre embuée. Il fallait vraiment que tu aies envie de moi pour quitter ainsi ta forêt. Derrière ton oreille, je sens encore un effluve de résine qui s’est attardé. Je sens ton souffle dans mon cou, qui se fait rauque. Je sais que ça t’excite beaucoup lorsqu’on mordille tes lobes. Je sais qu’on a le temps. Mais contre ma cuisse je sens ton sexe qui se tend, qui gonfle et je voudrais le sentir palpiter dans ma main.
Je passe mes bras autour de ta taille pour t’attirer plus près, pour toucher tes fesses. Ton caleçon glisse par terre, c’est comme ôter le papier mousseline en sortant de la boulangerie, quand la baguette est encore chaude, tendre et dure à la fois. Je veux te prendre dans ma bouche immédiatement, mais tu ne m’en laisses pas le temps.
Par quelques gestes maladroits, tu me fais asseoir sur la table. C’est avec délice que je sens ta bouche se poser goulument sur mon ...
... sexe. J’adore les bruits que tu fais quand tu me lèches. J’ai l’impression que tu te régales, que tu dégustes quelque chose d’onctueux et succulent. Je me sens appétissante quand tes mains agrippent mes hanches. Tu commences par me lécher lentement, avec de grands coups de langue bien appuyés. Ton pouce tourne lentement autour de mon clitoris. Tu me fais gémir doucement. C’est vraiment bon. Comme ça sonne banal de dire que c’est bon. Mais parfois on ne peut rien dire de plus. C’est bon et je voudrais que ça ne s’arrête jamais, mais tes lèvres soudain remplacent ton pouce et sucent avec ardeur mon bouton, trop vite, trop fort. Une plainte m’échappe alors qu’une vague de plaisir me submerge. Je sens alors la pression sur mon clitoris diminuer quelque peu, et tes doigts s’enfoncer en moi.
Je sais maintenant avec certitude que je vais jouir sur la table de la cuisine. Les minutes passent et tu t’appliques tellement pour garder le même rythme, tes doigts fichés en moi s’agitent de haut en bas tandis que ta langue parcourt l’extérieur de mon sexe avec dévouement. L’orgasme monte en moi comme le lait déborde d’une casserole.
« Viens. Viens. Viens. Viens… »Ta voix c’est comme du miel pour moi lorsqu’on fait l’amour. Je jouis bruyamment, ton visage toujours entre mes cuisses crispées. Tu t’essuies un peu et tu remontes vers moi pour m’embrasser. Je trouve le goût un peu aigre, salé aussi. Et pourtant c’est doux. Je flotte doucement, bercée par l’endorphine, les bras autour de ton ...