1. TERRAIN VAGUE


    Datte: 01/08/2024, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Nemlod, Source: Hds

    Je ne suis pas transsexuel, bien qu’il me soit arrivé plus d’une fois de me travestir – pour voir - et d’aimer ça. De plus, j'ai eu, tout au long de ma vie, quelques expériences homosexuelles qui m'ont laissé des souvenirs délicieux. Adolescent, cela m’est arrivé d’être attiré par des copains du même sexe que le mien. Et de céder à mes envies avec certains qui ressentaient les mêmes choses que moi. J’aurais, à ce sujet, quelques belles anecdotes à raconter.
    
    Plus tard, je me suis marié - parce que j’aimais la fille que j’avais rencontrée - mais sans cesser pour autant d’apprécier en cachette des situations qui me mettaient en contact intime avec des hommes. Je n’aime pas tous les hommes. Pour que je puisse me livrer entièrement à une personne de mon sexe, il faut qu’elle réponde au moins à deux critères : d’abord qu’elle ne soit pas poilue, ensuite qu’elle n’ait pas une musculature d’hercule. Ben oui, c’est comme ça. Je suis un cérébral et j’ai toujours préféré - dans tout - la douceur à la brutalité…J’adore regarder des photos de transsexuelles. J’en éprouve presque de l’envie. Je crois que cela ne m’aurait pas déplu de pouvoir me découvrir à la fois un sexe d’homme et une paire de seins. Ce ne sera pas pour cette vie-ci. Dommage. Mais j’aimerais beaucoup faire l’amour, tendrement, avec l’un de ces êtres mi-homme mi-femme.
    
    Actuellement, je suis remarié avec une fille super, avec laquelle je m’entends très bien sur tous les plans. Mais parfois la nostalgie me prend et ...
    ... me donne l’envie d’aller revoir du même côté que le mien. Parce que j’aime ça. Et quand l’occasion se présente, je ne décline pas…Mais venons-en à l’anecdote qui m’est revenue à l’esprit en décidant d’écrire ces lignes. C’était il y a quelques années, dans un haut-lieu touristique de la côte d’azur. Ma femme de l’époque m’avait plaqué. Nous avions pourtant réservé ensemble nos vacances dans un hôtel situé sur les hauteurs de la ville. Je m’y suis retrouvé seul… Je m’étais dit que le fait de partir malgré tout pour me balader dans le sud de la France ne pourrait que me faire du bien et me changer les idées.
    
    Un soir, je me promenais le long du port, à la fois perdu dans mes sombres pensées et vaguement amusé par la foule bigarrée qui peuple l’endroit au mois d’août. Mon regard fut attiré par un homme d’une bonne trentaine d’année dont l’apparence et le physique n’avaient pourtant rien d’exceptionnel. J’avais la certitude qu’il m’observait. Je continuai ma balade, tranquille, en empruntant le dédale des petites rues. La nuit tombait peu à peu. J’allais, sans but précis, de ruelle en ruelle. Je sentais qu’il me suivait. J’arrivai sur le haut de la ville. Il y avait à cet endroit un terrain vague, à droite du chemin grimpant la colline vers mon hôtel. Je me retournai et, sans le regarder, je le vis. Il était à cinquante mètres de moi, l’air apparemment distrait.
    
    Ce bout de la ville, le soir, est calme. La plupart des touristes restent sur le port ou dans les rues. Nous étions ...
«123»