1. Equinoxe sextraordinaire


    Datte: 31/07/2024, Catégories: fhhh, amour, Partouze / Groupe Humour sf, Auteur: Melle Mélina, Source: Revebebe

    ... bien élevé, Ciao bye-bye.
    
    Les larmes de la mère en pleur étaient taries, la communion pouvait commencer sous l’égide d’un prêtre qui allait donner les sacrements et oindre le couple des huiles consacrées.
    
    Notre sainte mère l’église ayant fait ses devoirs, il était grand temps de passer aux choses sérieuses : s’amuser. Tous étaient parés de leurs plus beaux costumes et de leurs plus belles robes. Affro ne dérogea pas à la règle. Elle portait une simple robe rouge qui mettait en valeur ses courbes gracieuses et musclées. Elle s’était coiffée d’un chignon dont les mèches tombaient le long des joues et, pour sublimer tout ça, elle avait autour du cou une magnifique parure et de jolies boucles d’oreilles.
    
    Un homme vint l’aborder. Elle ne le connaissait pas et il lui suffit d’un seul coup d’œil pour s’en méfier. Il se présenta comme un ami des hôtes et engagea la conversation par des banalités.
    
    — Nous avons de la chance, il fait beau aujourd’hui, vous ne trouvez pas ?
    — Comme tous les jours, répondit sèchement L.
    — Je vous sens agacée, reprit l’homme.
    — Effectivement ! Je le suis depuis qu’un inopportun est venu m’adresser la parole.
    
    Puis elle prit la poudre d’escampette. C’était sa première rencontre avec l’Agent Dard. Toute personne aurait été offusquée d’une telle rebuffade, mais il n’en avait cure, il avait eu la confirmation de ce qu’il pensait : cette fille avait un sacré caractère.
    
    La musique commença sur un air de disco : c’est le D-I-S-C-O !
    
    Tout ...
    ... le monde dansait, se balançait et s’amusait dans une ambiance bon enfant. Tous ? Non, car dans un coin de la maison, l’agent Dard gardait les yeux fixes sur son sujet d’étude.
    
    L’alcool commençait à tourner un peu les têtes, et surtout celle d’Affro qui se déhanchait de manière plus explicite. Au début, les convives ne comprirent pas, ou plutôt firent semblant de ne pas comprendre, mais plus les danses s’enchaînaient, plus la gestuelle devenait manifeste. Elle n’était plus complètement avec les autres, elle était déjà partie dans un monde intérieur où il n’y avait aucun regard, aucune caméra, aucune censure. Il n’y avait plus qu’elle, son corps et son plaisir.
    
    Durant la chanson « YMCA » (faisant suite à « Daddy cool » ), elle oublia tout ce qui l’entourait et elle se laissa aller, elle chanta des cris de jouissance, de plaisirs extrêmes. Dans une danse hyper sexualisée où elle reproduisait des mouvements empruntés aux livres qu’elle avait lu, où les mains caressaient l’entrejambe pour remonter sur ses seins, elle sembla perdre le contrôle. Elle grogna l’extase, elle gémit son ardeur et des mots insensés furent prononcés (le genre de mots que la bienséance m’interdit d’écrire ici même).
    
    Les adultes furent outrés, mais pas les filles et les garçons qui n’avaient pas encore enfanté. Bien au contraire, ils attendaient depuis trop longtemps ce feu vert que LHOOQ venait de leur donner. Ce fut le frère de L qui, le premier, osa se joindre aux tourbillonnements, bientôt suivi ...
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