1. Un dîner presque parfait


    Datte: 26/07/2024, Catégories: fhh, cadeau, caférestau, noculotte, couple, Auteur: Redrose, Source: Revebebe

    ... d’yeux rieurs me regardent, amusés. Je pose délicatement ma main gauche sur l’épaule d’Estéban en lui déposant un doux baiser sur la joue et en profite pour glisser dans sa poche droite l’objet du délit. Comme je suis très joueuse et fière de moi, je lui glisse à l’oreille :
    
    — Tu dois maintenant le sortir de ta poche et lorsque je serais assise, le porter à ton visage et le sentir. À toi de jouer.
    
    Pablo, qui n’a pas perdu une miette de la scène, me dévisage avec fierté et tentation. Je lis dans son regard tout l’amour et le désir qu’il a pour moi, l’envie qu’il ressent à ce moment-là de m’embrasser sauvagement, me détrousser et me prendre sauvagement. Je jubile en sentant sa frustration.
    
    Estéban, surpris, mais tout aussi joueur, capte avec intensité mon regard, sort la main de sa poche en tenant l’objet du délit, l’amène à son visage et tout en me regardant intensément, hume l’odeur de mon désir sur cette dentelle noire. Son regard est intense et je perçois une pointe de fascination.
    
    Quant à Pablo, qui jubile de ce petit jeu, il attrape ma main sous la table et je ressens à ce moment-là tout son amour et son envie.
    
    Je décide alors d’allumer ces ...
    ... deux garnements. À moi de jouer, j’attaque avec délicatesse une cuillère de chantilly que je dépose avec délicatesse et suggestion doucement dans ma bouche, jouant avec la cuillère sur mes lèvres. Mon regard pétille, mes yeux lancent des SOS, genre : « les gars, je suis totalement à vous, je vous donne le droit, non, je vous donne l’ordre d’abuser de mon corps ».
    
    Je reprends à nouveau une cuillère et recommence ce stratagème.
    
    Non, en fait je ne vous donne pas le droit, je vous supplie. Par pitié, faites vite, car je fonds totalement de désirs. Éteignez vite ce feu qui brûle mon ventre, mon corps sinon je vais hurler au milieu de la salle « s’il vous plaît, baisez-moi ! ! ». Je n’en peux plus, je brûle d’impatience, je veux jouer, je veux jouir, encore, encore et encore.
    
    Pablo et Estéban me dévorent goulûment du regard. Qu’attendent-ils de moi ? Quelle suite à donner à ce petit jeu ? Pablo règle la note et nous sortons tous les trois du restaurant. Je me sens chancelante, enivrée non pas par l’alcool, mais plutôt par une soif d'envies, de désirs qui bouillonnent dans ma tête. Comment, où et quand cette soirée va-t-elle se terminer ?
    
    Affaire à suivre… 
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