1. Un dîner presque parfait


    Datte: 26/07/2024, Catégories: fhh, cadeau, caférestau, noculotte, couple, Auteur: Redrose, Source: Revebebe

    ... de braise me dévisager et vouloir m’envoûter. Je rougis, je regarde mon homme.
    
    Surprise !
    
    J’essaie de nouveau de regarder cet homme, mais son regard me trouble. La situation m’échappe, je sens que je perds pied. Son regard est insistant et lubrique. Je me tourne vers mon chéri qui me lance en souriant :
    
    — Tu as confiance en moi ?
    
    Que je déteste cette phrase ! Grrr !
    
    Un autre serveur amène les deux autres desserts. Me voilà désorientée par cette nouvelle situation. Je ne sais pas quoi dire et je n’ose pas bouger. J’ai l’impression d’avoir dix-huit ans, totalement désarçonnée, n’osant ouvrir la bouche de peur de bégayer.
    
    Pablo m’invite à goûter mon dessert, une assiette de mignardises toutes aussi divines les unes que les autres. J’essaie d’adopter une stature digne, neutre alors que dans ma tête c’est la débandade…
    
    Estéban est craquant, très craquant avec un regard de braise qui ferait fondre le pôle Nord en deux minutes. Je ne sais pas quoi dire, je bégaie et réponds par oui ou non.
    
    Pablo se penche vers moi et me glisse à l’oreille :
    
    — Ce n’est que le début, je te donne un gage. Tu dois ôter ton string en dentelle et le glisser dans la poche d’Estéban. À toi de jouer, ma belle !
    
    Je l’écoute et rougis tout en évitant le regard de ce beau mâle, taillé comme un rugbyman en chemise blanche proche du corps laissant deviner une belle musculature.
    
    Qu’à cela ne tienne, j’adore les défis et je ne suis pas du genre à me dégonfler. Pablo a oublié de ...
    ... me préciser les conditions. Je suis sûre que dans sa tête, je dois retirer ce carré de tissu à table. Grave erreur de sa part, je me lève, le regarde par défi en souriant, jette un regard langoureux à Estéban qui me le rend bien, assorti d’un très beau sourire et file au toilettes.
    
    Je m'enferme dans cette petite pièce exiguë, comme si je venais d’échapper à un danger. Traverser la salle a été un supplice. Se tenir droite et digne, sentir les regards se tourner sur mon passage, marcher calmement alors que je n’avais qu’une envie : courir, courir et m’enfermer.
    
    Je m’assieds et je retire mon string. Je découvre avec amusement et stupeur qu'il est déjà tout trempé. Quoi ? Aurais-je envie de plus ? De quoi ? Je ne sais pas, mais je sens dans mon ventre des gargouillis de désirs, d’envies qu’on abuse à deux de mon corps. Envie de laisser mon corps aller à des sensations nouvelles, éphémères, virtuose de quatre mains me faisant frémir.
    
    Je reprends mes esprits. Il va falloir que je traverse à nouveau la salle, avec en plus dans la main un morceau de tissu noir. Qu’à cela ne tienne, je déverrouille la porte et me lance d’un pas décidé, essayant d’adopter un visage neutre et placide. Je tiens dans la main droite l’objet du désir et du pari que je ne veux surtout pas perdre.
    
    Je serre le poing et sens la moiteur de mon sexe dans le creux de ma main. Je n’ose regarder autour de moi de peur de découvrir une personne qui sait ce que je tiens. J’arrive enfin à table. Deux paires ...