1. Les petites stagiaires: Elodie II, 8


    Datte: 25/07/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    ... passé tellement de bons moments.
    
    – Il ne tient qu’à toi de revenir t’y installer.
    
    – Je sais, oui. Mais je crois pas, non. J’ai des ouvertures au Pays basque. Plusieurs entretiens d’embauche de prévus. Dont un dès mardi.
    
    – Avec une femme ?
    
    – Remue pas le couteau dans la plaie ! S’il te plaît…– Ça s’arrange pas ?
    
    – C’est de pire en pire. Maintenant qu’elle sait que je pars… Et tu peux être tranquille que si elle peut m’en faire une, elle me loupera pas.
    
    – Ça t’aura vaccinée. Une bonne fois pour toutes.
    
    – Même pas, non ! Parce que faire découvrir à une autre femme, qui n’y a jamais goûté, les plaisirs entre femmes, c’est d’un voluptueux ! T’as tout un tas de réticences à vaincre. Faut que tu lui écornes progressivement, sans la braquer, l’image qu’elle se fait d’elle-même. Que tu l’amènes, petit à petit, à s’abandonner. À oser. Les victoires, c’est l’une après l’autre qu’il faut que tu les remportes. Mais ce bonheur que t’éprouves quand elle se rend enfin, qu’elle se pâme sous tes doigts, sous tes lèvres, sous ta langue ! Qu’elle te dit, chavirée, qu’elle n’a jamais éprouvé un plaisir aussi fort. Dans les bras d’aucun homme. Que finalement son vrai pucelage, c’est toi qui l’as eu. Mission accomplie. Sauf qu’elles finissent souvent, beaucoup trop souvent, par tomber amoureuses de toi. Et c’est là que les ennuis commencent. Parce que pour arriver à t’en désengluer, c’est la croix et la bannière. Tu jures tes grands dieux que c’était la dernière fois, que ...
    ... t’es pas près d’y remettre le nez. Ah, non alors ! Et à la première occasion… Suffit qu’il te passe, à portée de main, une gentille petite hétéro, bien ancrée dans ses certitudes, et tu craques. Tu peux pas t’empêcher de craquer. Et de l’entreprendre. Moi, en tout cas, je peux pas…
    
    Élodie est rentrée à pas de loup, Camille sur ses talons.
    
    Ah, mais vous êtes pas couchés ?
    
    – Non. On vous attendait.
    
    – Ben, vous voyez, on est saines et sauves. Il s’est rien passé.
    
    Camille s’est esclaffée.
    
    – Ah, ça, sûr que pour rien se passer, il s’est rien passé !
    
    – Et pourtant, on peut pas dire, il avait fait les choses en grand. Un monceau de petits fours grand luxe. De fruits exotiques que c’était la première fois qu’on en voyait des comme ça. Du champagne à gogo. Comme des reines il nous avait traitées.
    
    – Vous avez mangé. Vous avez bu. Et vous vous êtes cassées. « Merci bien, Monsieur ! C’était très bon. »– Quand même pas, non ! Pour qui tu me prends ! Non, on a fait un peu plus connaissance. On a parlé de mes photos, des vidéos qu’il m’avait envoyées. Et puis, je me suis déshabillée. Petit à petit. Un truc après l’autre. Lui aussi. Au fur et à mesure. Et, en même temps, on continuait à discuter et à manger. Il a bien fallu au moins une heure avant qu’on se retrouve complètement à poil tous les deux. Sauf qu’il bandait pas. J’avais beau l’agacer, prendre tout un tas de poses, lui montrer tant et plus. Rien. Nada. Restait plus qu’à employer les grands moyens du coup. Je ...