Frustration métropolitaine
Datte: 16/07/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
inconnu,
nympho,
laid(e)s,
sales,
train,
jalousie,
odeurs,
nopéné,
confession,
occasion,
attirautr,
Auteur: Nocturne, Source: Revebebe
... J’essaie de chasser cette pensée de mon esprit afin de retrouver ma sérénité.
Station suivante. Le wagon se vide peu à peu et je peux à nouveau apercevoir Luna qui se dirige péniblement vers moi. Je tente également de me frayer un chemin jusqu’à elle. Nous nous retrouvons enfin face à face, simplement séparés par une barre de métro. Elle me sourit. Mon cœur, soulagé, se réchauffe. Mais ce soulagement est de courte durée, car voilà à nouveau l’homme qui la suit de très près et qui ne semble pas décidé à la lâcher de sitôt. Mes craintes semblent se confirmer. De nouvelles personnes entrent et prennent la place de celles qui sont descendues. L’inconnu dégage une odeur de sueur acide franchement désagréable et son front de cesse de goutter.
Un frisson d’appréhension me parcourt lorsque je constate qu’il se colle à nouveau à ma Luna, sans gêne, et sans me prendre en considération juste devant lui. Aussi ne sait-il probablement pas qu’il s’agit là de ma petite amie. Je m’attends bien sûr à ce qu’elle l’envoie balader sur-le-champ… Mais il n’en est rien… Elle ne dit rien ! Rien du tout. Elle le laisse s’écraser contre son dos. Je ne sais quoi faire, quoi dire. Aussi le regard insistant de Luna semble m’empêcher de dire quoi que ce soit ou d’intervenir. Je ne parviens pas à la reconnaître dans ce regard plein de vice qu’elle me lance. C’est comme si elle semblait apprécier que ce gros pervers la colle ainsi de manière si outrageante. Je n’ai plus de doute sur ce que je vois, ...
... un gros pervers puant est en train de profiter de ma copine sous mes yeux, et cette dernière m’encourage du regard à rester impuissant face à cette situation délicate. Je peux sentir mon cœur pulser puissamment le sang dans le moindre de mes vaisseaux sanguins. Je commence à transpirer. Elle aussi. Lui, n’en parlons pas.
Le sang me monte dans les joues et un frisson glacé serpente le long de ma colonne vertébrale lorsque je prends en flagrant délit ce gros dégueulasse glisser lentement une main sous la jupe de ma copine en croyant être parfaitement discret. Tout cela se passe si près de moi. Je n’ose rien dire. J’ai honte, j’ai peur, et je suis affreusement jaloux. Il est trop tard pour dire quoi que ce soit, l’engrenage est en marche. Je suis complètement déstabilisé par l’attitude de Luna, et je ne sais plus où j’en suis. Il est probablement en train de caresser ses belles petites fesses en toute impunité, là, juste sous mes yeux. Pourtant, la jalousie laisse peu à peu place à un plaisir malsain de contempler ma copine, cette beauté, ainsi offerte à un homme si rebutant qui ne constitue pas un rival pour moi. Bon gré mal gré, je sens mon sexe se gorger de sang à cette vue très insolite qui s’offre à moi. Je ne sais pas vraiment ce que je ressens, je ne fais que regarder, comme un voyeur, mon amour, ma petite chérie, ma Luna, en train de se faire peloter par un gros dégueulasse que je ne connais même pas et ce juste, devant moi, qui reste planté là comme un con à ne rien ...