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Frustration métropolitaine
Datte: 16/07/2019, Catégories: fh, hplusag, jeunes, inconnu, nympho, laid(e)s, sales, train, jalousie, odeurs, nopéné, confession, occasion, attirautr, Auteur: Nocturne, Source: Revebebe
... chaleur parisienne couplée à la pollution est vraiment étouffante. Nous nous engouffrons dans la tiédeur du métro parisien et nous dirigeons jusqu’aux quais parfaitement bondés, heure de pointe oblige. Le panneau affiche qu’un métro arrive dans approximativement une minute. Je prends la main de Luna et nous échangeons un baiser langoureux. Le métro arrive à quai. Une marée humaine entre dans les wagons. Nous entrons, nous entassons. Nous sommes un peu bousculés et nous nous tenons la main pour ne pas nous perdre. Mais nous sommes contraints de nous lâcher momentanément pour nous frayer un chemin parmi les innombrables visages neutres au regard vide, erreur qui nous distance de quelques petits mètres à peine. La concentration de personnes dans le wagon est telle que je ne peux pas aller rejoindre Luna où elle se trouve pour le moment. Je me contente de lui lancer un petit sourire désolé qu’elle me renvoie. Je ne la quitte pas des yeux. Elle regarde droit devant elle, la main fermement tenue accrochée à la barre qui se dresse devant son visage. Le métro annonce son départ, puis les portes se ferment. Nous sommes vraiment très serrés dans ce wagon. Je mets une main dans la poche où se trouve mon portefeuille, par crainte de me le faire voler par un pickpocket. Puis je considère la foule et je ne peux m’empêcher de regarder avec inquiétude cet homme plutôt enrobé et suant qui se tient derrière ma Luna. Je tente tant bien que mal de chasser les mauvaises pensées qui naissent ...
... dans mon esprit. Cet homme se tient vraiment très près de ma Luna. Je sais qu’il existe dans le métro des pervers qui profitent des mêlées de ce type. Tout ce que je souhaite, c’est qu’il ne soit pas l’un d’eux. Luna continue de regarder devant elle, m’ignorant. J’essaie de l’appeler du regard, mais c’est inutile. Station suivante. Comme si cela ne suffisait pas, de nouvelles personnes montent à bord du wagon. Il est maintenant plein à craquer, j’aperçois à peine ma Luna et la tête bouffie de l’homme qui la colle dangereusement. Aussi je ne peux que constater impuissant qu’il se rapproche davantage au point de la coller tout à fait, profitant sans doute du prétexte du manque de place. Elle se retrouve de dos complètement plaquée contre lui et son gros bide. Il doit pouvoir sentir tout contre lui les petites formes de ma chérie. Mon cœur s’accélère, et je me sens rougir de jalousie, mais je n’ose rien dire de peur d’avoir l’air ridicule. Je me contente de me rassurer en me disant que je me fais des idées, et que de toute façon, elle ne le laisserait pas faire si jamais il allait plus loin. Une personne bouge et me cache la vue. Je suis alors pris de panique, je ne contrôle plus la situation. Je ne peux plus surveiller ni ma Luna ni les faits et gestes de cet inconnu qui la collait de trop près à mon goût aux dernière nouvelles. C’est lorsqu’il nous est donné d’imaginer que l’on imagine toujours le pire. Qu’est-ce qui peut se passer et que je ne peux pas voir en ce moment ? ...