Tribulations d'un délinquant sexuel
Datte: 22/07/2024,
Catégories:
jeunes,
inconnu,
voisins,
copains,
collection,
Humour
Auteur: Charlie67, Source: Revebebe
... qui criait famine, il ne lui présenta pas ses hommages le soir même. C’est elle qui le mit au parfum pour vivre ainsi, libre de toutes entraves. Son quotidien devint rapidement truffé de chapardages et de larcins divers et variés.
La vie prit bientôt une tournure bien plus sympathique. C’était maintenant la fin du printemps, il faisait beau et le squat où il logeait n’était pas désagréable. Il y avait bien sûr des rivalités machistes pour assurer la suprématie sur le groupe, mais Albert ne s’en mêlait pas trop. Il avait vite compris que pour assouvir ses fantasmes, il était préférable d’être discret, car après la première copine qui l’avait accueilli, il y en eut bien d’autres.
Et elles aimaient ça, ces chiennes ! Elles en redemandaient, elles en devenaient insatiables. Albert enchaînait les levrettes et s’en donnait à cœur joie. Combien en a-t-il engrossé ? Il ne saurait le dire, car comme toutes bonnes choses, il y eut une fin.
Les autorités ne pouvaient tolérer plus longtemps qu’un tel lieu de perdition perdure dans la cité. Un beau matin, le squat fut encerclé par la force publique pour un ...
... grand coup de filet. Pas un des pensionnaires ne put s’échapper. Albert, comme bien d’autres, se retrouvait derrière les barreaux ! Son identité fut heureusement rapidement établie et ses vieux parents, après le sermon d’usage, purent le récupérer.
Cloîtré, emprisonné, Albert n’en écoutait pas moins les conversations de la maisonnée, surtout quand on parlait de lui. Et on parlait de lui. Cela créa même une polémique, une très grosse polémique :
— Mais tu ne peux pas faire cela, disait-elle.
— Je vais me gêner ! répondit-il.
— Mais c’est grave, irréversible.
— N’avait qu’à pas faire le con.
— Il y a sûrement une autre solution.
— Nan, aucune… !
— Voyons, la science doit pouvoir régler ce genre de problème.
— Nan
— Mais si, voyons ! As-tu parlé au véto ?
— Oui.
— Qu’a-t-il dit ?
— Il faut les lui couper.
— Non ?
— Si.
— Mais c’est horrible…
Albert, l’oreille tendue, n’avait rien perdu de ces échanges et avait compris la situation. Après s’être copieusement léché les roubignoles, désirant marquer sa réprobation sur la décision prise, il partit d’un retentissant :
— WOUAF WOUAF WAOUUUU… !