1. Première ascension


    Datte: 17/07/2024, Catégories: fh, hplusag, couleurs, hotel, fsoumise, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, dominatio, Auteur: Benitoforyou, Source: Revebebe

    ... renversé un adulte avec l’aide d’une autre, sa complicité, son plan machiavélique. J’espérais un Fort Alamo digne lorsque mes assaillants sont dépassés par leur cheffe qui, dans un dernier geste, mène une attaque kamikaze, était-elle nécessaire tant j’avais déjà perdu en riant, et nous jette dans une congère de poudreuse où elle emporte la bataille et mes lèvres et ma bouche et ma langue, ses mains, glaçons de neige venant s’enfoncer sous ma capuche et y enfoncer les paquets de neige que je n’avais pas même eu le temps d’enlever…
    
    Elle me susurre alors :
    
    — Tirez les premiers, Messieurs les Anglais, avant d’ajouter, mais j’espère que vous saurez vite recharger votre arme…
    
    Nous rions alors que la furie engagée par sa révolution de square l’a débordée et que les factions se font et se défont, tournant casaque au gré des lancers.
    
    Je la relève et l’embrasse, la serrant dans des bras et gants, blancs et détrempés, le mouton ayant depuis trop longtemps perdu tout pouvoir calorifuge, mais compensé par le désir que je lis dans ses yeux…
    
    — Que dites-vous de notre embuscade General Choltitz ? s’exclamait-elle gaiement devant son assemblée de gamins enfin réunis autour de leur Colonelle, résistante parisienne, m’ayant affublé d’un rôle d’envahisseur teuton bien lointain de mon histoire personnelle.
    
    Je rendais les armes en riant :
    
    — Soldats de la France Libre, vous avez bien combattu ! Je vous décerne la Boule de neige d’honneur !
    — Je te kidnappe maintenant, dis au ...
    ... revoir à tes potes !
    
    Lui enserrant la main dans mes gants exsangues de tant de neige, je l’emportais dans un dernier et joyeux« Au revoir les enfants ! », en courant pour l’emmener non loin dans un hôtel à deux pas.
    
    Nous en franchissions la porte-tambour, encore époussetant la neige posée sur nos vêtements, pour aller nous poser dans un salon douillet, surchauffé, un peu sombre, où j’espérais pouvoir la rendre brûlante de désir pour lui délivrer cette surprise qu’elle n’attendait pas.
    
    Encore plus accueillants qu’ils ne l’auraient dû, groom, concierge, maître d’hôtel nous avaient promptement débarrassés de nos habits trempés pour les sécher« Madame, Monsieur, pour que vous ne preniez pas froid en notre maison » ; et manteaux, bonnets et gants avaient été emportés en un tour de passe-passe, remplacés par de lourds et doux plaids sous lesquels nous nous étions glissés, dans un recoin d’une salle déserte, à peine éclairée par le crépitement étonnant
    
    À Paris d’un feu de bois, attendant un grog au rhum brûlant promis par un serveur discret qui disparut après avoir livré deux mugs fumant leur alcool poivré.
    
    Nous étions collés l’un à l’autre et nous devisions gaiement de son stratagème pour mener à bien sa tendre et drôle embuscade lorsque je me décidai à porter ma première attaque. Je lui faisais remarquer cette traîtrise feinte, cette quasi-désobéissance qu’elle m’avait portée. Elle sentit que je me livrai alors à une mise en situation préalable, me regardant en coin, ...
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