1. Vengeance erronée


    Datte: 15/07/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: J A, Source: Hds

    Un grand merci à l’administrateur de HDS qui m’a permis de récupérer mon compte.
    
    C’est un plaisir de voir que PP06, Briard, CHRIS71, Olga T, Queuedusexe et Laetitia Sapho sont revenus et merci à cette dernière de m’avoir averti de la réactivation de HDS.
    
    - NON ! C’est exclu que tu aies le moindre contact avec les enfants. Je refuse, je ne veux pas que tu les influences d’une quelconque façon.
    
    - Je veux juste les voir, même pas leur parler. Ils ne s’apercevront pas de ma présence.
    
    - Je ne te crois pas, tu as menti et couvert suffisamment de mensonges, pour que je n’aie plus confiance en toi, pour quoi que ce soit.
    
    Sur ce je fermai la porte sur ma belle-sœur avant qu’elle ne puisse répliquer. Ex-belle-sœur devrais-je dire, vu que ma salope de femme est morte. Pour comprendre cette scène il faut revenir un mois en arrière. J’étais un jeune papa, marié et amoureux de la plus belle et extraordinaire des femmes. J’étais heureux.
    
    C’était un vendredi après-midi, j’attendais impatiemment le retour de Muriel, ma femme adorée, qui était partie mercredi à un congrès. J’étais consultant indépendant, je n’avais pas chômé ces jours avec nos jumeaux de 18 mois, Léo et Jade, des faux jumeaux donc. Ils avaient appris à courir encore plus vite qu’à marcher et ils s’enfuyaient de concert, toujours dans des directions différentes. Heureusement qu’il y avait la crèche, cela me permettait de souffler et de travailler un moment.
    
    C’est à ce moment-là, qu’un simple coup de fil ...
    ... fit s’écrouler mon univers. La gendarmerie m’annonçait que Muriel était décédée dans un accident de la route. Je pensais pourtant qu’elle voyageait en train, sa voiture était restée à la maison.
    
    C’est dévasté et en pleurs que je me présentais à la morgue pour l’identifier. Malheureusement c’était bien elle. Ce visage pâle et cette absence de vie me glacèrent. Les gendarmes prirent note de ma confirmation d’identité et me convoquèrent le lendemain au poste.
    
    À 8h pile, j’étais à l’accueil, on me fit patienter un quart d’heure avant de me conduire dans un bureau. On me remit ses affaires et on m’expliqua que l’accident avait eu lieu sur l’A7. Un poids lourd, dont le conducteur était positif à l’alcool et la cocaïne, avait percuté la voiture en changeant de voie. Un énième et trop fréquent drame de la route.
    
    Je sortis sous le choc et rentrai à la maison, retrouver les jumeaux gardés par ma mère. Je fis bonne figure devant les enfants, je ne voulais pas qu’ils ressentent le malheur qui s’était abattu sur nous. Une fois baignés, nourris et couchés, je pus m’effondrer sur le canapé et laisser le désespoir m’envahir.
    
    Je n’arrêtais pas de ressasser ce que m’avait dit le gendarme. Je ne comprenais pas, Muriel devait voyager en train, elle était partie à la gare très tôt mercredi matin. Avait-elle accepté de rentrer en voiture avec un collègue par facilité ? Elle ne m’en avait rien dit au téléphone et pourtant on discutait tous les jours, elle me manquait et les jumeaux et moi ...
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