1. Le certificat d'énergie 1/2


    Datte: 13/07/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Arsenne, Source: Hds

    ... minutes que notre téléphone sonne à nouveau. Je vais pour décrocher quand Chantal me devance sur un autre poste dans le salon.
    
    J’entends moins bien sa voix mais il ne me faut longtemps avant de réaliser que c’est encore ce Rayan qui rappelle. Je tends l’oreille ; elle est silencieuse et écouter son interlocuteur. Soudain, elle hausse le ton :
    
    - Écoutez Rayan, je vous ai dit que si vous venez, je ne vous recevrais pas si mon mari n’est pas là. C’est lui qui est le propriétaire, je ne suis rien d’autre que sa femme.
    
    Nouveau silence. Je pense que l’autre insiste. Et alors, contre toute attente, elle explose
    
    - Arrêtez là, vous devenez pénible. Je raccroche. J’annule tout. Même le contrôle énergétique. Au revoir. Et là dessus elle raccroche.
    
    Dans un premier temps, je suis content. Elle a bien réagi. Elle revient vers moi, et je vois encore de la colère dans ses yeux.
    
    - Il est comme tous les autres. Collant au possible. Je l’ai envoyé balader.
    
    - J’ai entendu, c’est bien. Mais tu as perdu du temps, dès le début tu aurais dû ne pas répondre.
    
    - Au fait tu as vu quelque chose sur les images de la caméra ?
    
    - Non rien, mais tu n’étais pas beaucoup intéressée d’en voir, non ?
    
    - Si, si bien sûr, mais cet imbécile m’a bien énervée.
    
    - Écoute, je bosse maintenant, tu peux prendre les cartes mémoires et les visionner dans ton bureau sur ton ordinateur.
    
    - Ok !
    
    Elle a quitté mon bureau sans un regard pour moi, encore secouée par ce coup de ...
    ... téléphone.
    
    J’avais une intervention à finaliser car je partais toute la semaine prochaine pour l’étranger. Et bien sûr j’étais en retard.
    
    Le WE se passe agréablement. Le samedi soir nous recevons des amis qu’on apprécie tous les deux. Chantal était en beauté et a minaudé avec un des hommes, manifestement dragueur et indifférent à ma présence. J’assiste avec perversion car j’aime qu’on lui fasse du rentre dedans… quand je suis tranquille, maître de la situation.
    
    Le dimanche je peaufine mes interventions pour la semaine à venir.
    
    Je suis parti très tôt le lundi matin sans la réveiller.
    
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    Lundi Soir Genève
    
    Nous venions de sortir du restaurant. Il était tard. J’aurais dû suivre le groupe qui rentrait à l’hôtel car j’avais encore à revoir ma première intervention qui doit avoir lieu mercredi.
    
    Mais je n’avais pas le moral et encore moins l’envie de rentrer travailler et me retrouver seul dans cette chambre luxueuse mais tellement impersonnelle. C’est dans ces circonstances que je regrette le plus mon chez-moi, mes habitudes, mes repères. Je me sentais envahir par le blues et sans que je puisse m’en défendre, j’ai eu envie de parler à Chantal.
    
    Elle me manquait terriblement ; ce n’était pas la première fois que nous étions séparés, mais pour mes déplacements professionnels fréquents, rares étaient ceux où elle ne m’accompagnait pas.
    
    Tout en marchant dans la rue, je décide de l’appeler malgré l’heure tardive. 23 h. Malheureusement, je tombe ...
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