Jour de Mariage
Datte: 02/07/2024,
Catégories:
fh,
grp,
jeunes,
couple,
hotel,
avion,
amour,
Humour
amouroman,
Auteur: Lipousic, Source: Revebebe
... fait plus d’un quart d’heure que je ne vois plus tonton. Parcourant la salle du regard, je finis par le voir revenir, accompagné de la jolie poupée qui se rabiboche la coiffure. Il dit deux mots à tata avec échange de clés et c’est elle qui s’en va, suivie du célibataire. Ça confirme mes soupçons. Ils se donnent du bon temps, c’est certain, je sais qu’ils ont une voiture confortable.
Avant que l’animateur lance la dernière danse, faisant un signe à Patrice, je prétends aller aux toilettes. Il hoche la tête et se dirige vers les cuisines. Très vite, dehors, il actionne la clé, des feux s’allument sur la voiture qui nous a été réservée, on se précipite, embarquons et quittons rapidement les lieux.
Dans la voiture, je pousse un ouf de soulagement, pas une voiture ne nous suit. GPS activé, une petite heure de route et on arrive au porche de pierres sculptées d’un château. Quelques mètres sur une allée de gravier et nous sommes accueillis par le propriétaire, sans doute. Je tends la réservation, il nous conduit vers ce qui sera notre chambre nuptiale. Il nous fait les honneurs de cette suite, nous montre nos bagages livrés la veille par on ne sait qui, rangés dans le dressing, et se retire en nous souhaitant une bonne nuit.
Je regarde ma montre. Il est déjà quatre heures passées. La nuit va être courte. Patrice s’empresse contre moi, la bosse dans son pantalon est conséquente.
— Si tu savais comme j’avais hâte que tout cela soit fini !
— Doucement ! lui dis-je. Il va ...
... me falloir me débarrasser de tout ça.
Il me faut enlever les épingles dans mon chignon, puis ma robe que je ne veux pas abîmer et mes escarpins, me voilà plus à l’aise. Maintenant, Patrice me câline, des bisous dans le cou tout en me dégrafant mon soutien-gorge. Les bisous descendent sur ma poitrine libérée. Puis se baissant doucement il saisit mon string, et tout en le descendant le long de mes jambes, il en profite pour me lécher et m’embrasser le ventre, finissant le nez dans ma petite toison taillée en cœur pour la circonstance.
— Patrice, j’aime bien ce que tu fais là, mais j’ai hâte de passer à autre chose.
Il se relève et se dépêche de se déshabiller, jetant ses vêtements sur la chaise au pied du lit. Nu, flamberge au vent, il se tourne vers moi :
— Ma chère épouse, consommons notre mariage !
Il me saisit, me porte sur le lit et vient au-dessus de moi. Il me fait des papouilles, me questionne.
— Préservatif, comme d’habitude ?
— Ah non, mon cher mari, non et non, pas cette fois, je veux que tu m’inondes, que tes gènes me visitent jusqu’à mes ovaires. Pour tout dire, j’en rêvais depuis longtemps déjà.
— Ah bon, et pourquoi pas avant, alors ?
— Je risquais de tomber enceinte… Pas de problèmes pour moi, pour mes parents, ils auraient fait avec sans trop rouspéter, mais mes grands-parents, eux, ils auraient crié au scandale, m’auraient traitée de dévoyée, délurée, ou pire, de je ne sais quels termes bien sentis, tu vois le tableau… et comme je les aime ...