Petite Annonce très ciblée - Histoires de Sexe

Petite Annonce très ciblée

... qu’elle m’en avait dit. Avant de la rencontrer, je n’avais jamais pratiqué. Mais j’avoue que je fantasmais un peu sur la chose. Donc, à bien y réfléchir, c’est plutôt ma femme qui m’a initié, même si j’ai rapidement réussi à prendre les rênes par la suite.
— Ah d’accord. L’élève a vite surpassé le maître ?

C’est vrai que j’ai vite pris goût à ce genre de jeu. Je précise :

— Disons que j’ai amené ma soumise vers les contrées qui lui plaisaient vraiment, et comme globalement ses goûts coïncidaient avec les miens, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
— Je croyais que c’était le dominant qui fixait les règles ?

À ces mots, je souris :

— Un bon dominant ordonne à sa soumise ce que sa soumise n’ose pas demander, mais qu’elle souhaite secrètement.
— Vous êtes en train de dire que c’est en réalité un arrangement ?
— Exact, chacun fournit à l’autre ce dont il a besoin.
— Pour la soumise, je comprends. Mais quel est l’intérêt pour son Maître ?

Je souris à nouveau :

— Celui d’avoir une soumise, c’est très rare.

Ma réponse simple et directe étonne d’abord mon interlocutrice, puis après quelques secondes de silence, elle finit par dire :

— Ah OK, je comprends mieux… Du moins, je crois…
— Il y a une énorme satisfaction pour un Maître de pouvoir dominer sa soumise. De l’adrénaline à gogo. Idem pour la soumise. Un peu autrement, je vous le concède, mais le but reste le même.

Pour être franc, le but de Liliane était le libertinage, et la ...

... soumission était un bon prétexte pour y parvenir. Elle adorait être « contrainte » à se livrer à d’autres hommes, et d’être « malmenée » de la sorte. À chacun sa façon de se faire plaisir…

Intriguée, Valérie demande :

— Et vous pensez vraiment que la soumise s’éclate vraiment ainsi ?
— En ce qui concernait ma femme, c’était évident. De plus, j’ai pu croiser d’autres couples BDSM, et la plupart du temps, il était flagrant que la soumise profitait de cette relation. Certaines femmes aiment qu’on les pousse à aller plus loin, qu’on leur offre des défis. De plus, elles ont l’excuse que cette « obligation » vient de leur Maître et non d’elles-mêmes.
— C’est un jeu de dupes, non ?
— En quelque sorte… c’est surtout un jeu…

Mon interlocutrice devient pensive :

— Un jeu, dites-vous… un jeu étrange quand même…
— Je ne nie pas qu’il n’est pas ordinaire. De plus, certaines personnes vont très loin, parfois trop loin, mais si ça les éclate ainsi.
— Vous n’êtes pas trop d’accord, à ce que je comprends…
— Ma façon d’être est autre. Je comprends qu’on puisse s’éclater dans le sadomasochisme pur et dur, ou le libertinage effréné. Mais comme je vous l’ai déjà dit, je suis plutôt dans l’obéissance. À chacun son truc.

Elle hoche la tête :

— En effet, à chacun son truc. Bien que… parfois, on en découvre des vertes et des pas mûres ! On se demande où ils vont chercher tout ça !
— Un clou en chasse l’autre, Valérie.
— Vous voulez dire qu’on en veut toujours plus ?

Je ...