1. L’arrivée au Domaine


    Datte: 25/06/2024, Catégories: ff, fff, fplusag, fsoumise, fdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... sauta. Une fois, deux fois, dix fois, vingt fois… Ce n’était jamais assez vite, jamais assez haut. Il fallait recommencer, sans fin, c’était grotesque. Elle était grotesque, elle se savait grotesque. Sa poitrine ballottait en tous sens, les seins lui faisaient mal, les muscles des cuisses aussi. Ses genoux se fatiguaient, mais au moins avait-elle pu resserrer les jambes. N’empêche, les efforts qu’elle déployait, la peur aussi de rater le socle en retombant, la couvraient de sueur.
    
    — Merci. Ça suffira ! Qu’en dites-vous, Mesdames ? Ce n’est pas très reluisant, n’est-ce pas ? C’est pourtant simple comme exercice… Mais qui vous a permis de vous relâcher, Colette ? Reprenez une position correcte, s’il vous plaît !
    
    Il y eut un nouveau conciliabule, ponctué de hochements de tête. La Gouvernante semblait avoir le plus de remarques à émettre.
    
    — Je suis d’accord avec vous, trancha Ève. Il y a beaucoup de travail en perspective ! Bon, Colette, voulez-vous nous montrer vos talents avec quelque chose de plus facile ?
    — Oui, Madame.
    — Bien. Posez vos pieds au ras des bords de l’estrade et tendez les bras devant vous. Vous allez vous baisser le plus que vous pouvez – l’idéal est que vos fesses touchent le bois – et vous relever. Sans bouger les bras, c’est compris ? Commencez !
    
    La succession des mouvements ne dépassa pas la quinzaine. Au dixième enchaînement, les rires avaient commencé à fuser. Les fesses n’avaient jamais touché le bois, bien sûr, et les bras avaient battu ...
    ... l’air lamentablement. Par contre, la transpiration avait largement empiré. Des rigoles coulaient entre les seins et sur les reins. De grosses gouttes s’échappaient des aisselles et s’écrasaient sur le socle. Pire, la pensée de la chatte complaisamment exposée avait insidieusement ajouté une humidité intérieure qui menaçait de se révéler.
    
    — Ça ira comme ça, avait soupiré madame Ève en signifiant la fin du supplice. Vous n’avez manifestement ni tonicité ni endurance. Connaissez-vous, par hasard, cette figure classique où la danseuse tient une jambe dressée à la verticale ?
    — Ou… oui, Madame, bredouilla Colette en comprenant la malice de la question.
    — Parfait. Montrez-la-nous, je vous prie. Rassurez-vous, je ne vous demande pas de vous mettre sur pointes ! Vous pouvez vous aider en tenant la cheville avec une main.
    
    Colette s’exécuta. Tenta de le faire, en tout cas. Ce fut la jambe d’appui qui se déroba. Elle se remit lourdement sur ses pieds.
    
    — Pas le moindre équilibre, se dépita Ève. Allez l’assister, Aloïse.
    
    La Novice opina avec empressement. En la regardant s’approcher, Colette découvrit que l’objet qui avait attiré son attention était un cadenas qui fermait les lèvres de sa chatte.
    
    Malgré l’apparente fragilité de sa constitution, Aloïse développait une force surprenante. La fermeté avec laquelle elle empoigna le haut des hanches pourtant larges de l’hypothétique danseuse promettait un maintien sans faille. Assurée de ne pas chuter, Colette leva la jambe du ...
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