L’arrivée au Domaine
Datte: 25/06/2024,
Catégories:
ff,
fff,
fplusag,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
lesbos,
dominatio,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
Résumé de l’épisode précédent :
J’ai dormi comme un loir – comme sa femelle, en tout cas –, le délice d’un édredon de plumes est incomparable. Malgré l’immensité de cette « chambre d’amies » (!) et ma nudité nocturne, j’ai eu chaud au point de me réveiller moite. Enfin, plutôt d’être réveillée.
À huit heures pile, Colette a pénétré dans la pièce, harnachée d’un bustier balconnet de cuir noir chaîné d’acier, dans la meilleure tradition desdominas. Rien d’autre sur elle, à part une paire de pendentifs qui virevoltent devant mes yeux ensommeillés lorsqu’elle me secoue sans trop de ménagement après avoir fait voler la couette.
— Allons, Chantal, réveillez-vous. C’est l’heure de vos obligations matinales.
Il me faut un certain temps pour rassembler mes esprits, me rappeler où je suis, et réaliser ce dont elle parle. Quand je lui ai dit que je ferai mienne sa maxime « orgasme au réveil garde libido en éveil », je ne pensais pas devoir la mettre si tôt en application. Même si je me souviens de sa promesse de venir vérifier, je n’envisageais pas une branlette au saut du lit.
— Quoi… Que… Quand… Maintenant ?!
Son rire cristallin résonne franchement et achève de me détromper.
— Mais oui, ma chère Chantal ! Dès le réveil, vous ai-je dit. Et tant mieux si vous avez la vessie pleine, vous ressentirez plus fort votre jouissance… Allez-y, je vous regarde, ajoute-t-elle en croisant les bras. Par contre, ne m’inondez pas le lit !
Ben voyons ! Elle est plantée là, ...
... bien à son aise, la poitrine rehaussée par sa posture (c’est quoi, ces machins qui pendouillent ?). Elle me regarde, en effet, avec aux lèvres un petit sourire à la fois engageant et ironique. Et moi, les cuisses bêtement serrées, presque tentée de me couvrir les seins du bras, je me découvre une envie aiguë de pisser, inattendue et pourtant logique, dont je me demande si j’arriverais à la contrôler dans un éventuel orgasme.
Je dois avoir l’air passablement bête. Assez pitoyable, au moins, pour qu’elle s’en amuse et se pose sur le bord du lit en me prenant la main.
— Pauvre petite Chantal qui veut tout savoir de la vie d’une parfaite soumise et n’ose pas se branler devant une vieille dame !
Une situation que j’avais imaginée hier, justement… C’est vrai, je suis stupide. Je pourrais en pleurer, mais sa sortie me paraît si cocasse que j’éclate de rire à mon tour. La conscience prégnante d’un besoin pressant disparaît comme par enchantement. Allez savoir pourquoi ?
— Pardonnez-moi, Colette. Ma réaction est par trop idiote !
Détendue, j’écarte les jambes sans y penser. Elle lâche ma main.
— Vous avez peut-être besoin des deux ? À moins que vous n’ayez commencé, constate-t-elle en lorgnant sur ma chatte.
— Heu… Non, simplement la moiteur de la nuit…
— Bon ! Ça veut dire que vous êtes chaude !
Ben, oui, je le suis ! La faute à qui, à son avis ? Je le lui demande à mi-voix.
— Si c’est à cause de moi, j’en suis ravie, feint-elle de minauder. Mais ne me faites ...