L’arrivée au Domaine
Datte: 25/06/2024,
Catégories:
ff,
fff,
fplusag,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
lesbos,
dominatio,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... alinéas, dans lesquels elle identifiait des mots compréhensibles comme niveaux, Noviciat, objectifs ou moyens ou outils pédagogiques, durée, débouchés, et certains tels que Converse ou Sorèle qui la laissaient dans l’expectative. Les pénalités signalées par Me. L* étaient regroupées en fin de liste sous l’intitulé Conditions réglementaires et reconnaissance de dette, et occupaient une bonne page.
Colette s’appliqua d’abord à étudier chaque clause, puis se contenta de parcourir en travers les différentes subdivisions, puis enfin elle s’en désintéressa. Il y avait trop à lire, trop de choses à considérer et à intégrer, trop de questions à se poser. De toute façon, elle voulait fuir sa vie, se donner, s’abandonner physiquement et moralement à la volonté d’une autre. Celle qu’elle avait choisi de suivre.
Elle alla directement à la dernière ligne :
Cela aussi, Colette l’acceptait. Elle reposa le contrat sur le bureau.
— Je veux bien signer, Madame, mais je n’ai pas le certificat médical qui est demandé.
— Ne vous inquiétez pas pour cela. Vous l’aurez demain et le contrat n’entrera en vigueur que si vous êtes déclarée apte.
— Bien, Madame. Je vous fais confiance.
— Je suis heureuse de votre décision, Colette. Je crois voir en vous de grandes disponibilités et j’espère vivement ne pas me tromper.
— Merci, Madame.
— Nous allons signer chacune ces trois originaux et vous parapherez chaque page avec vos initiales. Je ferai de même, mais auparavant vous me rédigerez ...
... de votre propre écriture une lettre personnelle.
— Que dois-je écrire, Madame ?
— Que vous êtes exhibitionniste et que vous me demandez de pouvoir vous exhiber et vous masturber devant mes amies, les vendeuses et les clientes du magasin de lingerie ***. Vous indiquerez que vous souhaitez renouveler ces exhibitions chez moi les deux jours suivants. Vous daterez d’aujourd’hui à l’heure de notre rencontre. C’est d’accord ?
— Bien sûr, Madame.
— Parfait, Colette. Asseyez-vous et écrivez, conclut Me. L* en lui cédant son fauteuil devant une feuille blanche.
Ces formalités réglées, Ève L* réclama la robe et les escarpins qu’elle rangea dans un meuble fermé à clef avec les papiers personnels de Colette et ses affaires déjà emballées dans la boutique. Celle qui venait de se constituer son obligée la suivit ensuite à travers les couloirs, nue et consciente de la soumission dans laquelle elle recherchait un veule confort.
Cette turpitude, Colette l’assumait. Sa vie de femme indépendante ne lui avait apporté en définitive, lui semblait-il, que déceptions, échecs et mépris. Y revenir, s’y cramponner, ne lui paraissait plus utile. Oublier le passé, nier le futur, voilà ce qu’elle voulait. Seul le présent comptait. Et le présent la promenait dans une demeure curieusement silencieuse, s’attendant à chaque pas à croiser quelqu’un, homme ou femme, qui pourrait constater sa déchéance.
Elles ne croisèrent personne. Madame Ève s’arrêta soudain, écarta un rideau et s’effaça.
— ...