Mieux vaut tôt queutard_1
Datte: 23/06/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
... hystériques qui se pâmaient à chaque bon mot de l’artiste. Elles durent rester au pied de l’immeuble abritant les locaux de l’équipe de Sabrina. Il frappa à la porte du bureau et elle lui dit d’entrer. Il s’avança et leurs yeux se croisèrent. Un long moment de silence régna dans la pièce. Ils ne pouvaient détacher leur regard l’un de l’autre, comme hypnotisés. Elle eut des picotements du haut de sa nuque jusque dans sa colonne vertébrale. Elle sentit son cœur s’accélérer sensiblement et de la moiteur envahir son front et le bas de ses reins. De son côté, il n’en menait pas large, séduit par ses yeux et l’aura autour de sa personne, il semblait pétrifié sur place. La première, elle s’avança vers lui la main tendue.
« Bonjour monsieur Fastlann, je suis ravie de vous rencontrer. »« Bonjour madame Van de Breugt, je suis honoré de faire votre connaissance. »« Je vous en prie, appelez-moi Sabrina »« A la condition que vous m’appeliez Sylvère. »Ils se sourirent tout en continuant de se serrer la main. Elle sentit que cela allait bien au-delà d’une simple poignée de main et qu’il semblait fasciné par son regard. De son côté, il vit qu’elle le détaillait des pieds à la tête et, s’arrêtant aux yeux, ne détachait plus son regard du sien. Elle le détailla rapidement. Il était grand, très grand même, avoisinant les deux mètres. Large d’épaule, il avait des bras puissants, un ventre plat et des cuisses musclées. Ses longs cheveux blonds et bouclés tombaient en cascade sur ses épaules. ...
... Ses yeux bleus maya attiraient irrésistiblement le regard. Sous son nez fin et droit se trouvait une bouche aux lèvres fines qui s’ouvraient sur des dents bien blanches et qu’entouraient deux petites fossettes en arc de cercle. Son menton était légèrement avancé et un creux le séparait en deux. Enfin, son cou était large sans être long. Il lui souriait et elle découvrit que ses yeux se plissaient, révélant de longs cils blonds comme ses cheveux. Elle constata qu’effectivement, et comme on le lui avait dit, il était beau comme un dieu.
Elle n’avait pas rencontré tant de beaux gosses que cela dans sa vie, mais celui-là, c’était le top du top. Elle comprenait cet engouement féminin et les cris de midinettes sur ses concerts. Ce qui était étonnant, c’est qu’il n’avait pas la réputation d’un tombeur et que, si sa vie privée faisait souvent la une des médias, on le voyait très rarement aux bras d’une femme.
En fait, il avait reçu une éducation stricte lui ayant appris, à connaître la valeur des choses, à respecter les femmes et les aînés et à fuir les frivolités.
Tout en le saluant, elle constata que sa main était douce. Elle pensa aussitôt à Friedrich, un jeune magicien allemand qu’elle avait fréquenté plusieurs mois alors qu’elle débutait dans le métier. Il avait des mains longues, fines, et très douces. Il fascinait avec ses mains et envoutait avec ses tours de magie, plus spectaculaires les uns que les autres. Elle l’avait produit sur Namur et ils avaient tout de suite ...