1. Mieux vaut tôt queutard_1


    Datte: 23/06/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite…
    
    Cette nouvelle est la première sur le thème « Vengeance féminine ».
    
    Partie 1
    
    Sabrina Van de Breugt venait de fêter ses trente-huit ans. Grande brune élancée aux longs cheveux de jais, son visage, que deux yeux réglisses ceinturaient, était fin, élégant et lisse, au teint frais et lumineux. Elle aurait pu, sans aucun doute, symboliser la femme fatale. Bien que superbement belle, elle manquait cruellement de confiance elle, et ce, depuis qu’elle avait pour meilleure amie, la plus belle fille du monde. En effet, Serena Drickmer était d’une beauté à couper le souffle. De taille moyenne, une chevelure blond cendré, un sourire ravageur, des yeux noisette avec de longs cils courbés. Une superbe poitrine, une taille de guêpe et de longues jambes fuselées. Petites, elles habitaient deux maisons jumelées par le garage à Namur dans le quartier de Jambes, en bord de Meuse. Elles avaient été tout de suite copines et rapidement complices et inséparables. Elles avaient traversé les années scolaires avec cette connivence permanente qui les rendaient souvent indissociables. En revanche, pour ce qui était des facilités scolaires, Serena avait toujours dû et su compter sur l’aide et le soutien de Sabrina. Chez cette dernière, « cela rentrait » avec une facilité déconcertante.
    
    A l’époque du collège, déjà, leur complicité leur permettait de ...
    ... tester les garçons. Sabrina les allumait et Serena les éteignait comme elles se plaisaient à le dire. Herb, le caïd de l’école, à la musculature impressionnante, convoité par toutes les filles de la ville, n’avait d’yeux que pour Serena. Mais celle-ci lui fit le chantage d’être obligé de sortir avec sa copine pour pouvoir, s’il savait la rendre heureuse, avoir la chance de, peut-être, pouvoir sortir avec elle un jour. Le pauvre garçon dût accepter le deal et attendre, tout de même, plus de six mois après la rupture avec Sabrina, pour être autorisé à flirter avec l’autre jeune fille. Il lui avait quand même promis de l’aimer jusqu’à la fin de ses jours et réussi à la déflorer pour la jeter le soir même. La jeune fille se jura de se venger un jour et, quand il vint tout penaud quémander un emploi sur un des festivals qu’elle dirigeait, elle lui offrit un poste de balayeur, ce que le jeune homme, non diplômé et sans emploi accepta avec empressement. Il découvrit à ses dépens que son chef était un ancien rugbyman, fort comme un taureau et passait son temps à l’humilier et à lui botter le cul.
    
    Pour en revenir à la jeunesse des deux jeunes filles, tous les garçons qui plaisaient à l’une, devaient passer dans les bras de l’autre pour être testés, soupesés, essayés, avant d’être enfin admis dans le sérail masculin de Serena. Elles avaient une telle confiance l’une en l’autre, que leur petit stratagème fonctionna bien au-delà des premiers flirts innocents du collège et du lycée.
    
    Ce ...
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