Les voyages de Madame Montagne
Datte: 20/06/2024,
Catégories:
ff,
grp,
fbi,
frousses,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
caresses,
intermast,
Oral
pénétratio,
double,
attache,
init,
conte,
fantastiqu,
fantastiq,
contes,
Auteur: EdenPlaisirs, Source: Revebebe
— Tu l’as lu combien de fois, ton Gulliver ?
— Autant de fois que tu as dû lire ton sacré Montaigne.
— Woualavache…
Juliette me sourit et pousse un soupir qui pourrait être dubitatif ou proche de la satisfaction. Elle me surnomme parfois « Madame de Montaigne ». Il est vrai que j’ai lu et relu « Les essais » et « Journal de voyage », chefs-d’œuvre de philosophie, un certain nombre de fois.
— Tu l’as lu toi aussi, non ?
— Ouais. Quand j’étais môme. Je ne me souviens pas des détails de l’histoire.
— Pour l’auteur, c’était une satire des mœurs de son époque. Pour moi, c’est un conte merveilleux, Jonathan Swift étant un pionnier du genre. J’avoue que ce roman m’a toujours fait un peu fantasmer. Avoir des Lilliputiens pour toi toute seule. Être Gulliver ! Tu imagines ?
J’imagine surtout que je ne saurais pas quoi en faire de ces petits bonhommes. Déjà qu’un gros ça me saoule très vite.
— « Gulliverte », j’aimerais mieux…
— Chloé… Il y a des fois…
— Oh oui, maîtresse Juliette ! Punis-moi vite !
Tout en parlant, je me suis mise à quatre pattes contre elle. Si Jul porte un large tee-shirt noir en guise de pyjama, je suis à poil. Ou disons en tenue d’Ève, ou de la vérité sortant de son puits. Je plaisante en l’appelant maîtresse, mais mon envie qu’elle le soit ce soir est bien réelle.
— J’ai été très sage.
— Eh bien, continue…
— J’ai fait exprès de renverser ton café tout à l’heure !
— Tu as nettoyé, alors ça va…
Juliette a reposé son Gulliver sur le ...
... drap, les yeux fixés sur mon aisselle. C’est bon signe, ça ! Je sais que mes aisselles poilues l’excitent beaucoup.
Le jour anniversaire de mes vingt-deux ans, une drôle de lubie me poussait à éliminer le moindre poil de mon corps. L’épilation de mon pubis était devenue une idée fixe. Jusque-là, je me contentais de raser mes dessous-de-bras et mes jambes. En fait, cette lubie aura duré près de quinze ans. Depuis les débuts de l’été dernier, je vis une autre lubie. Celle de ma chérie, qui un jour a décidé que ce serait elle qui choisirait pour moi ces choix d’ordres intimes. Hormis les petites périodes désagréables permettant à mes poils de revivre, j’avoue que j’adore ça. Que ce soit elle qui décide pour moi m’excite énormément. Je ne sais pas pourquoi ma pilosité excite ma compagne. Peut-être parce que je suis aussi brune qu’elle est blonde ? Surtout que pour être brune, je me pose un peu là. Une arrière-grand-mère venue du fin fond de la Toscane a suffi pour me donner un type méditerranéen. Chevelure lourde et poils noirs drus sous les bras. Une toison riche naturellement taillée en un triangle épais. Un teint mat et des yeux, dits noirs, par certains. Ça n’existe pas les yeux noirs. Les miens sont marron. Une couleur très sombre, c’est vrai, et qui peut être gênante à ce que l’on m’a dit. Comme on m’a déjà balancé en pleine poire que quand je suis en rogne, mon regard fiche la trouille. Et alors, quoi ? Il suffit de ne pas me mettre en boule et ils sont très cool mes yeux ...