1. Mes vacances en Italie


    Datte: 14/06/2024, Catégories: Première fois Auteur: GM34280, Source: Hds

    ... laissant mener autour de la statue.
    
    - Si vous avez compris pour celle-là, nous faisons pareil pour l’autre.
    
    Une petite différence tout de même, le sculpteur enduit cette fois-ci mes mains de cire naturelle, soi-disant pour mieux appréhender les formes et les émotions du nouvel objet. Les mêmes caresses reprennent, tenant compte de l’aspect oblong de la statue. Plaçant mon pouce sur le bout du sexe de bois, il insiste sur l’aspect très sexuel de l’objet décoratif.
    
    Un bisou dans le cou ! Il a osé un bisou dans mon cou! J’en tressaille et veut me rebeller, furieuse d’être découverte dans mon désir. Mais les bras qui m’enlacent se resserrent autour de moi en même temps qu’il me parle doucement dans le creux de l’oreille. Souriante malgré moi, je pense à Luigi.
    
    Oh oui ! Je suis bien. J’aime ces mains qui me guident, me possèdent.
    
    Consentante, je sens mon propre corps faiblir, recherchant une force en moi. Lèvres entrouvertes, j’aime cet instant magique où tout débute,ou tout se promet.
    
    - Votre décolleté est magnifique vu de dessus. Rassurez-vous, je suis sûr d’être assez qualifié pour comprendre l’esprit de ces sublimes rondeurs.
    
    - Vu de dessus ? Mais vous n’êtes donc pas non-voyant ? Dis-je.
    
    Je me retourne brusquement, pour découvrir un beau visage sans lunettes et arborant un large sourire.
    
    - J’avoue, c’est vrai, je travaille souvent avec mes lunettes de soleil, cela m’aide à rester plus longtemps concentré. J’avoue que j’ai eu l’idée de jouer ce jeu ...
    ... en vous regardant, et comme j’ai un frère aveugle, je connais parfaitement toute la gestuelle des non-voyants. C’est d’ailleurs grâce à lui que je connais la valeur du toucher. Je vous ai sentie très douée et très réceptive d’ailleurs sous mes doigts.
    
    Furieuse mais encore plus décontenancée par tant d’aplomb et de sincérité, je reste bouche bée, immobile et me laisse fondre à travers une petite larme. Les mains plaquées sur le torse de l’athlète ébéniste pour le repousser, je sens ma reddition proche. De la même façon que je malaxais les objets précédents, je suis attirée par ce corps d’homme brut que j’ai en face de moi. L’italien, toujours aussi confiant et protecteur, me regarde face à mon désir.
    
    Le sculpteur, habile de ses mains et de ses doigts, caresse alors mes seins à travers le tissu puis déboutonne doucement deux ou trois boutons.
    
    Continuant les caresses et le massage de ma poitrine, deux de ses doigts pincent légèrement mes bourgeons. Hardiesse récompensée puisqu’une profonde inspiration soulève mes seins en guise d’offrande. Les seins gonflés par le désir excitent fortement l’ébéniste qui commence à vouloir me dévêtir.
    
    - Mais vous n’y pensez pas. Ne gâchez pas cet instant où j’ose me dévoiler à vous.
    
    J’ai effectivement mal aux seins et je les sentirais soulager s’il continuait à les caresser pour les faire gonfler de désir. C’est un service que je rêvais de demander à un gentilhomme, pas à un goujat, dissimulateur de surcroît.
    
    - Mais je gâcherais ...
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