Yisingr - Histoires de Sexe

Yisingr

... t’en prie ! supplia Marie-Gabrielle.

Elle remua des hanches, seul geste possible dans ces entraves impitoyables. Elle entendit la queue du dragon battre sur le sol. Sa langue continua à découvrir le corps offert, chatouillant les jambes, évitant consciencieusement la zone centrale en feu.

Marie-Gabrielle fixait Bregnar. Il souriait béatement tout en se caressant avec lenteur, cessant même parfois pour gémir en fermant les yeux. Il sortait parfois la langue et s’humectait les lèvres en grognant. Rien ne sortait du pagne, mais vu la bosse, nul doute que le dragonnier possédait un membre de très belle taille.

Voilà une chose que la demeurée n’avait pas précisée.

En même temps, violée vierge, elle n’avait pas vraiment de point de comparaison, comprit Marie-Gabrielle. La prêtresse s’imagina remplie par le bâton turgescent du mâle musclé à la peau hâlée. Son bas-ventre crevait d’envie d’être enfin satisfait.

— Yisingr ! Par pitié ! Prends-moi ! s’exclama la prêtresse.

Bregnar ricana tandis que la queue frappait le sol.

Le bout de la langue effleura le clitoris.

Marie-Gabrielle jouit – extase insoupçonnée, arrivant par surprise. Elle hurla son contentement, ses cris résonnant dans la grotte vide. Bregnar grimaça, son visage montrant une moue désapprobatrice. Lorsque Marie-Gabrielle revint sur le plancher des vaches, ce fut pour constater que Yisingr la libérait du carcan.

— Que fais-tu, puissant dragon ? s’exclama-t-elle, terrifiée à l’idée qu’il la ...

... renvoie chez elle sans la baiser.

Elle adorait être ainsi à sa merci, sentir sa langue, la goûter, l’envoyer au-delà des nuages.

Elle se redressa pour constater que sa patte avant gauche lui tendait un morceau de tissu. Marie-Gabrielle s’en saisit sans comprendre. Une lanière en cuir avec un système de fermeture l’accompagna.

— Je suis désolée, Yisingr, je ne comprends pas, admit Marie-Gabrielle.
— Les dragons sont très sensibles au bruit, indiqua Bregnar. Il te veut silencieuse.
— Je…

Marie-Gabrielle observa le morceau de tissu. C’est vrai qu’elle avait exprimé son plaisir d’une façon fort bruyante.

— Je suis désolée de t’avoir fait mal aux oreilles, où qu’elles puissent être, dit la prêtresse qui aurait été en peine de les désigner sur cette tête lisse ornée de cornes. Je ne sais quand même pas quoi faire de ces machins.
— Le tissu va entièrement dans ta bouche. La sangle l’empêche de ressortir, expliqua Bregnar.
— C’est ce que tu veux, puissant dragon ?

Les jours d’Yisingr ondulèrent. Marie-Gabrielle soupira.

— Pourrais-je avoir à boire d’abord ? J’ai fait une longue marche pour venir jusqu’ici et il fait chaud.

Les pattes du dragon restèrent enfichées dans le sol. Seul son cou se déploya, disparaissant derrière des rochers, et la tête revint, tenant un seau. Marie-Gabrielle se rafraîchit et but tout le liquide clair et frais.

— Merci, puissant dragon, dit Marie-Gabrielle, avant de placer le tissu dans sa bouche sous le regard amusé du ...