1. COLLECTION FOLLE DU CUL. J’ai toujours vécu à mille à l’heure (1/2)


    Datte: 28/05/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    • Qui peut me dire ce que je fais dans ce lit et cette chambre inconnue.
    
    Je prononce ces mots d’une voix incertaine, les sons ayant du mal à sortir de ma bouche.
    
    • Je suis là Céline ma chérie, j’ai pris le premier avion disponible pour te rejoindre à Boston depuis Paris dès que l’on m’a prévenu.
    
    Je toune ma tête, Serge mon mari est là, la lumière petit à petit me revient.
    
    J’étais presque arrivée au marathon de Boston lorsque j’ai été fauché en pleine course et que la lumière s’est éteinte.
    
    À mes côtés, un grand noir essayait de me battre refusant qu’une femme arrive avant lui.
    
    Je serais les dents, car un léger coup d’œil de côté et je voyais le collant qui le recouvrait promesse d’une belle fin de journée après cette course de 42 kilomètres.
    
    Que m’était-il arrivé ?
    
    • Deux fous ont fait un attentat et tu fais partie des blessées, ils t’ont amené à l’hôpital central ou ils t’ont opéré !
    
    Opérée, pour moi, ça me rappelle mes douze ans et une opération de l’appendicite sans plus, je suis une femme de vingt-cinq ans en pleine forme puisque je courrais ce marathon.
    
    C’était le troisième après Paris et New York.
    
    Ma vie de casse-cou, je l’ai commencé dès mon adolescence chez ma grand-mère.
    
    J’étais arrivée à monter sur le mur de clôture et j’avançais à plus d’un mètre de haut en toute insouciance.
    
    C’est la troisième fois que je suis tombée me fracturant le bras et obligeant l’infirmier à me mettre un plâtre.
    
    Cette fois-là, ce fut un simple ...
    ... accident, l’adrénaline que me produisaient mes intrépidités, je les ai ressentis plus tard.
    
    Le sexe, ce fut comme bien des jeunes femmes en solitaire que je devais découvrir mon corps et à sa base l’excitation que me produisaient mes intrépidités.
    
    Adolescente pour mes premières intrépidités et environ douze ans pour les plaisirs solitaires et près de mes dix-huit ans ma première excitation due à un véritable homme.
    
    Casse-cou, j’avais réussi à convaincre mes parents de sauter en parachute en duo avec Virgil, le père d’un copain, parachutiste chevronné.
    
    Ce fut mon cadeau pour le jour de mes dix-huit ans, il voulait m’offrir une bague, mais j’ai réussi à les convaincre que ce saut serait plus bénéfique pour moi.
    
    Malgré notre harnachement et le saut dans le vide à 3 000 mètres, je sentais sa verge sur l’arrière de mon corps.
    
    Est-ce cette verge ou la peur du saut dans le vide, mais une fois au sol, j’ai constaté que mon collant de saut était trempé.
    
    Un moment j’ai cru que j’avais pissé de peur, mais dès mes sauts en solo ce phénomène était toujours le même.
    
    Avec Virgil il m’en fallait plus, je me suis mise aux vols libres.
    
    Départ à 4 000 mètres et plongés dans le vide, nous nous mettions en position pour que l’air nous porte et nous arrivions même à nous rejoindre malgré la descente inexorable, la gravité faisant loi.
    
    Une fois, dans l’arrière de l’avion, j’ai caressé Virgil, il bandait.
    
    J’ai ôté ma combinaison avant de remettre mon parachute.
    
    Je ...
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