Ma voisine la coiffeuse
Datte: 27/05/2024,
Catégories:
fh,
coiffure,
cérébral,
miroir,
odeurs,
Oral
pénétratio,
confession,
rencontre,
voisins,
Auteur: bleusombre, Source: Revebebe
... colorée, fraîche et juteuse. Il y a peu d’échanges, de mon côté, je reste quasi telle une statue pour ne pas importuner son travail et elle s’applique au maximum, ces gestes sont sûrs et calculés. La séquence est rapide, trop à mon goût, mais elle semble toujours aussi radieuse et, après avoir passé un coup de balai rapide et s’être lavé les mains, elle me suggère de boire un verre en guise de fin de journée. Je sers deux verres avec générosité, c’est un Saint-Joseph, et lui tends son verre en lui proposant de trinquer afin de la remercier de sa disponibilité et de son accueil.
Le premier verre lance le débat sur la qualité du vin ; il est de robe sombre, tannique et puissant, avec une très belle matière. J’en profite pour briller un peu de mes anciennes expériences dans le monde du vin. Elle semble apprécier et être également connaisseuse. Je nous ressers, toujours généreusement.
Ne tenant plus, j’en viens à lui avouer mon admiration pour elle depuis des années, lui exprimant mes rites les plus ridicules pour pouvoir l’observer. Je la sens intimidée, mais toujours souriante, moi qui avais peur qu’elle puisse se braquer.
Lancer pour lancer, je lui décris ma fascination par son visage, son attitude, ses tenues… J’en profite pour souligner que j’adore celle qu’elle arbore justement, que ses bottines sont craquantes.
Après ce discours, le silence se fait… Elle finit par le rompre en s’approchant de moi, m’affirmant qu’il y a une mèche qui persiste qu’elle n’a pas ...
... vue. Son visage s’approche du mien, elle passe sa main dans mes cheveux et, en toute inconscience, emporté par mes aveux cachés, je pose mes lèvres sur les siennes, si rouges, si belles. Nous restons figés un instant, bouche contre bouche, le parfum du Saint-Joseph en suspens.
Nos lèvres finissent par s’entrouvrir et nos langues timides se rencontrent puis s’emmêlent dans un manège incessant, humide et tannique.
Le baiser n’en finit pas, il est langoureux et aucun de nous ne paraît vouloir l’arrêter. Je pressens qu’elle aimerait me glisser la main dans les cheveux, mais ne doit pas oser « saboter » son joli travail. De mon côté, l’une de mes mains glisse sur le satin léger de sa robe, depuis son épaule jusqu’à sa chute de reins, qui lui fait faire un léger rebond de surprise tout contre moi. Ce geste me tend, car mon sexe est en pleine érection, et, bousculé par ce baiser imprévu, j’ai peur qu’elle se braque. Il n’en est rien, et sa main fait de même en direction du bas de mon dos. Nous ne faisons plus qu’un, et les respirations s’intensifient lorsque ma main arrive sur ses fesses. À travers la douceur du tissu, je sens la couture d’un tanga, mes palpitations sont extrêmes… Graal absolu, en poursuivant ma descente, je devine la couture d’un bas, couleur chair. Je suis envoûté.
L’excitation est à son comble, l’un comme l’autre oscillons entre la tendresse et l’agression, mes mains n’arrêtent pas de la découvrir : ses jambes, ses fesses, son dos, je glisse ma langue dans ...