1. Ma voisine la coiffeuse


    Datte: 27/05/2024, Catégories: fh, coiffure, cérébral, miroir, odeurs, Oral pénétratio, confession, rencontre, voisins, Auteur: bleusombre, Source: Revebebe

    Je me prénomme « O » et, juste à côté de mon lieu de travail, il y a un salon de coiffure. Pourquoi je vous parle de ce salon de coiffure ? En fait, cela fait des années que je suis tombé sous le charme de sa gérante, « L ».
    
    Malgré un parking à disposition au pied de mon bureau, j’ai longtemps faussement estimé qu’il était complet à l’heure où j’arrivais… Alors je me garais sur un parking un peu plus loin qui « m’obligeait » à passer devant le passage piéton situé juste en face du fameux salon. Selon l’heure ou la saison, je pouvais avoir une journée rayonnante si la clarté était au rendez-vous à travers la vitrine, ou une journée monotone si le contre-jour m’empêchait d’admirer quoi que ce soit.
    
    J’ai toujours eu peur de paraître voyeur ou marcheur insistant, mais c’était plus fort que moi, même le midi, ou le soir, je mettais un point d’honneur à passer devant ce divin salon.
    
    Il m’importait de l’apercevoir, de connaître sa tenue du jour ; en effet, elle était toujours très bien apprêtée, avec goût, toujours joliment distinguée… Une belle ode à la féminité, car rarement en jean-basket, souvent avec une jolie robe, des talons ou des bottes… Bref, toujours raffinée, et moi, toujours subjugué.
    
    Au bout de plusieurs mois, j’ai fini par me décider : prendre un rendez-vous pour me faire couper les cheveux. Rien de plus classique dans un salon de coiffure… Sauf qu’il n’en était rien et que j’ai dû prendre mon courage à deux mains. Le salon est ouvert entre midi et deux ...
    ... le vendredi, c’était donc parfait. Le fameux rendez-vous est arrivé, j’avais autant hâte que peur. Il ne fut que très court, car ce moment s’est avéré fort agréable, j’ai pu enfin discuter et sentir la proximité de ma coiffeuse. Et « malheureusement », mon sentiment ne fit que se confirmer et s’amplifier. En plus d’une beauté nature, sa jovialité et son sourire m’ont touché. Le moment était délicieux, j’aurais voulu qu’il s’éternise bien plus longtemps.
    
    Les semaines et mois passaient, et je prenais de temps à autre rendez-vous chez elle pour me faire couper les cheveux. Chacun de ces moments était fort agréable.
    
    Je n’avais aucune idée de son ressenti à elle, elle était toujours très professionnelle et elle ne laissait rien ressortir de ses émotions.
    
    Un midi après un repas bien arrosé avec les collègues, passant juste devant son salon, je me prenais à fantasmer… Et la légèreté aidant, avec un soupçon d’impertinence, je me décide à lui adresser un message via son compte Facebook. Un acte dont j’ai encore parfois très honte, je conçois moi-même que ce n’est pas très cavalier. J’étais sûr de ne recevoir aucune réponse et, à ma plus grande surprise, j’ai reçu un message, pas forcément des plus agréables, car je suis en plus tombé sur une période délicate qu’elle traversait. Je m’en suis longuement voulu et n’ai pas donné suite.
    
    Quelques mois plus tard, pensant toujours à elle, je lui envoie un nouveau message pour lui souhaiter une belle année. J’obtiens une réponse ...
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