Elephant’bite - Histoires de Sexe

Elephant’bite

... qu’elle avait reçu des photos de moi.
— Peut-être que certaines ne voudront pas les regarder ou qu’elles n’en auront rien à foutre et qu’elles se contenteront de zapper.
— Tu parles, il suffit d’une ou deux pour que ma réputation soit assurée, et je suis sûr qu’il y en aura plusieurs qui se délecteront de pouvoir se moquer de moi.
— Et alors ? Qu’est-ce que ça peut faire ? Toi, au moins, tu as une grosse queue. Et, si cela se trouve, cela va donner des idées à certaines d’entre elles… Regarde le bon côté des choses : tout ce que tu risques, c’est de te faire plein de conquêtes.
— Tu parles ! Le grassouillet avec une trompe d’éléphant entre les cuisses, qui veux-tu que ça intéresse ?
— Les amateurs de trompes d’éléphants.
— Je risque surtout de me prendre toutes les railleries et tous les quolibets. Si c’est comme ça, je n’y retournerai pas, je ne veux pas devenir la risée de tout le bahut… Et puis, tu sais, moi, les filles, je n’arrive jamais à rien avec elles. J’ai essayé quatre ou cinq fois : entre celles qui me trouvent trop gros, celles qui prennent peur et celles avec qui je bande trop mou pour parvenir à les pénétrer… ça n’a jamais marché avec aucune d’entre elles !
— Faut pas désespérer, en plus tu as tout ce qu’il faut pour les rendre heureuses. Il suffit que tu trouves chaussure à ton pied et j’te promets que l’heureuse élue va hurler de plaisir quand tu vas l’enfiler… Allez, pour te changer les idées, ça te dirait un petit film de cul ?
— Je ne peux pas, ...

... je dois rentrer.
— Si tu veux, j’appelle tes vieux et je leur dis que tu couches ici.
— Tu parles. Ils ne voudront jamais !
— Tu paries ? Si je fais appeler ma mère ? En plus, elle connaît bien la tienne, elle est esthéticienne dans le centre de soin où tamother passe tous ses après-midi.

À cette perspective, son visage s’est enfin éclairé. Je n’ai pas attendu qu’il change d’avis. Je suis allé tout de suite tanner maman pour qu’elle appelle la mère Delaroche, ce qu’elle a fait sans trop se poser de question. Comme toujours, elle a été brillante sur ce coup-là, elle a embobiné la grande bourgeoise, pourtant réticente, et s’est arrangée pour que Romuald reste dormir à la maison, en promettant en retour qu’elle déposerait elle-même mon pote à l’école le lendemain matin.

— Et voilà, Jean, satisfait ?
— Tu es un ange, maman.
— Je ne savais pas que tu connaissais le fils Delaroche.
— C’est un amateur de science-fiction. Je l’ai connu au rugby.
— C’est pour ça que t’as arrêté ?
— Lui aussi aimerait bien faire pareil et arrêter, si tu pouvais un jour en parler à sa mère.
— Et puis quoi encore ?
— Je savais que tu dirais « oui ».
— T’es gonflé ! Vous voulez manger quelque chose ?
— T’inquiète, on se débrouille.
— Je ne sais pas pourquoi je suis si bonne poire.
— Parce que t’es mon adorable petite maman…

J’ai rejoint Romuald qui attendait patiemment sur le lit.

— Et alors, demanda-t-il avec inquiétude ?
— Alors, tu restes ici.
— Putain, trop fort !
— Et ...