1. Elephant’bite


    Datte: 23/05/2024, Catégories: hh, copains, sport, vidéox, Oral hsodo, gay Auteur: Foretdorient, Source: Revebebe

    ... fil des séances leur tête de Turc. Lorsqu’il n’était pas là, ils l’appelaient « Le monstre » ou bien « Éléphant’ bite » et lorsqu’il était là ils ne ménageaient jamais leur peine pour se fendre d’allusions vraiment lourdingues. Et nous n’étions que peu nombreux à ne pas souscrire à ce lynchage verbal, moi et quelques autres, pour la plupart des complexés et des timides, en gros tous ceux qui avaient déjà eu à subir les railleries de cette bande d’enfoirés… Valait-il mieux être « Tit’ quéquette » ou « Éléphant’ bite » ? Dure question existentielle, il n’est jamais bon d’être différent des autres.
    
    Quelques séances d’entraînement plus tard, j’ai vu sortir mon Romuald en larmes de la salle de sport. J’étais déjà dehors, ayant une fois de plus bâclé ma douche. Que lui avaient-ils dit ou que lui avaient-ils fait ? La fois précédente, en guise de préservatif, ils lui avaient offert un gant de ménage en latex soigneusement emballé dans un papier cadeau. L’humour bien gras, comme d’habitude, de quoi s’en payer à coup sûr une bonne tranche.
    
    Apparemment, cette fois encore, il avait salement morflé. Décemment, je ne pouvais pas le laisser dans un état pareil. Alors j’ai traversé la rue pour le rejoindre. Il avançait tristement sur le trottoir, les yeux hagards, les épaules voûtées. Une fois à sa hauteur, j’ai tapoté amicalement derrière son dos.
    
    — Allez, mon vieux, n’y pense plus… tu sais, ce sont vraiment des sales cons.
    
    Mais ses sanglots ont redoublé. Alors je l’ai ...
    ... pris par les épaules et l’ai attiré à moi pour lui communiquer un semblant d’affection. Il s’est laissé faire puis a séché ses larmes.
    
    — Au moins, toi, t’es sympa.
    
    Nous avons fait un bout de chemin ensemble. Je lui ai demandé ce qu’il foutait à l’école. Il avait échoué au bac et se retrouvait dans une espèce de filière technique, rien de bien folichon. Je lui ai dit franco que j’en avais ras le bol du rugby, que j’avais envie d’arrêter. Il m’a répondu que lui non plus n’aimait pas ça, mais que son père n’accepterait jamais qu’il démissionne. Ses parents lui faisaient la guerre depuis pas mal de temps pour qu’il fasse du sport, à cause de son surpoids.
    
    — Qu’est-ce que t’en as à foutre de tes parents ? T’es majeur, tu fais ce que tu veux.
    — Tu ne connais pas mes parents… Ils me couperaient les vivres si je faisais ça.
    
    Je lui expliquai que j’avais une mère vraiment cool, qui me laissait faire à peu près tout ce que je voulais.
    
    — Tu as bien de la chance… Et ton père ?
    — Bof, c’est un enfoiré, je l’ai croisé une fois lorsque j’étais môme, mais il n’a jamais voulu me reconnaître ni même me parler.
    
    Il me proposa de faire un saut jusque chez lui. Comme je n’avais rien d’autre à foutre, j’ai accepté. Il habitait une grande maison bourgeoise dans les beaux quartiers, une vaste villa où tout étaitclean, bien rangé et très luxueux. Les pièces étaient immenses et j’avais presque des scrupules à poser mes pieds par terre. Nous sommes allés jusqu’à sa chambre qui était ...
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