Le con-cierge de mon cœur
Datte: 15/05/2024,
Catégories:
f,
fh,
forêt,
campagne,
Collègues / Travail
fsoumise,
fdomine,
hdomine,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
odeurs,
pénétratio,
yeuxbandés,
délire,
Humour
Auteur: Catherine, Source: Revebebe
... fait !
Par contre, dans l’assistance, c’est l’hilarité générale ! Il faut dire que le tableau est du genre croquignolet : d’abord, il est taillé dans la masse d’un rayon de vélo avec des jambes épaisses comme des poteaux de cage à serin. Ensuite, sur son torse, il y a ces trois poils aussi grisâtres qu’hirsutes qui se battent en duel. Mais le meilleur, bien entendu, c’est cette minuscule bite perdue au lieu de cette invraisemblable broussaille poivre et sel…
L’on appelle alors une certaine Chloé, un beau brin de fille tout juste vêtue d’une paire de bas noirs et d’un serre-taille assorti. Que vous dire d’autre à son sujet ? Que je l’ai déjà vue à l’œuvre et que je n’ai aucun mal à croire tout ce que l’on m’a déjà raconté à son sujet ? En attendant, il me tarde de voir comment elle va se débrouiller avec un lascar pareil !
Comme elle a les yeux bandés, on l’approche du visage de Tronchopadock… Va-t-elle lui rouler une pelle, comme elle en a très probablement l’intention ? Nous ne le saurons jamais, notre concierge pue tellement de la gueule qu’elle se ravise bien vite, au prix de quelques hauts-le-cœur.
Qu’importe, ce n’est pas cela qui va l’arrêter en si bon chemin… Même pas la difficulté qu’elle a à trouver cette nanobite un peu perdue au milieu d’une toison dont la douceur rappelle simultanément le lave-pont et le tapis-brosse. Après une quête digne d’Indiana Jones, elle finit par trouver l’objet et elle se lance avec d’infinies précautions dans ce qui ...
... ressemble à une tentative de branlette, même si la taille minuscule de l’engin l’oblige à n’utiliser que l’extrême bout de ses doigts.
Las, le microscopique mandrin reste désespérément flasque mais, encore une fois, elle ne lâche pas l’affaire puisqu’elle vient de s’agenouiller devant lui dans l’intention évidente de tenter de réanimer le microbe à coups de langue… Mais cette fois, c’est une invraisemblable odeur de poisson pourri qui lui vrille les narines ! Comment est-ce possible qu’un tel vermicelle puisse schlinguer autant ? Là, c’en est trop, elle arrache son masque dans un mouvement de colère avant de blêmir en apercevant l’espèce de machin hideux attaché face à elle.
Désormais folle de rage, la voilà qui descend l’escalier comme une furieuse et se dirige vers celui qui est censé être son maître et à qui elle décoche pourtant une patate capable d’assommer un bœuf… L’homme s’en retrouve allongé les bras en croix, à moitié KO.
— Putain, je te faisais confiance, connard ! T’étais prévenu ! T’as plus qu’à te trouver une autre fille, maintenant, sombre abruti !
Chloé est décidément conforme à l’image qui circule autour d’elle : le genre de soumise avec laquelle il convient d’être toujours à la hauteur et qui ne vous pardonne rien. A ma grande surprise, elle se tourne vers moi.
— Je peux vous parler en privé un moment ? J’ai besoin d’un nouveau partenaire, désormais…
Là, tout autour de moi, je sais qu’il y en a quinze qui auraient quasiment vendu leur âme au diable ...