Un ours sous l'orage - Histoires de Sexe

Un ours sous l'orage

... droit à une engueulade après ma punition !
— Non ! Je veux simplement savoir. Alors, sois franche ! Quel effet ça t’a fait que je te donne cette fessée !

La chasseresse ravala son sourire comme subitement gênée et ses yeux noirs parurent se voiler.

— J’ai aimé. C’est vrai… Mais ne me demande pas pourquoi…
— J’ai bien vu que tu aimais ! Alors on ne va pas se disputer pour essayer de comprendre pourquoi tu aimes ça… et pourquoi moi j’aime gifler ton beau cul.
— Tu as un très beau cul, toi aussi.
— Merci !

La guérisseuse n’avait pas souri et paraissait toujours un peu nerveuse.

— C’était quand même très gênant ! Tu ne te rends pas compte, mais…
— C’est pas pour ça que tu m’as arrêtée ! Moi, ça m’a vraiment excitée ! Et j’avais même envie de continuer.
— Je n’aurais jamais cru aimer être frappée…
— Je ne t’ai pas frappée ! Et ce n’était pas une vraie punition ! Tu le sais très bien. Il suffisait que tu me repousses et je m’étalais sur la pierraille… mais tu ne l’as pas fait !

Le léger soupir de la guerrière traduisit une certaine impuissance à répondre. C’était comme si elle ne comprenait pas ce qui c’était réellement passé.

— C’était très étrange.
— Tu n’as pas eu peur tout de même ?

La question de la soigneuse fit sourire la chasseresse.

— Bien sûr que non… J’ai d’abord eu honte et j’étais gênée devant toi. Je ne savais pas comment réagir. Mais tu as raison… je t’ai laissé faire… Je t’ai laissé me fesser… et j’ai aimé ça.

Glynis semblait ...

... s’être calmée aussi vite qu’elle s’était emportée.

— Je le ferai encore ! Quand tu seras énervante !
— Je n’ai pas l’intention d’être énervante.
— Tu ne sais pas quand tu m’agaces. Tu ne te rends pas compte que tu peux être pénible. Alors c’est à moi de juger, non ? C’est moi qui déciderai !

Si elle souriait à nouveau, la soigneuse paraissait sérieuse dans ses promesses.

— D’accord…
— Ah oui ?
— Oui.
— Et si je voulais recommencer maintenant ?
— Je te laisserais faire.
— J’en étais sûre ! Nous verrons ça plus tard alors. Mais crois-moi, je ne vais pas me gêner.

Tara se borna à un petit hochement de tête qui pouvait signifier trop de choses pour être une véritable réponse.

— Je n’ai pas frappé trop fort ?
— Non.
— Tu me le dirais ?
— C’était… c’était juste assez fort. Je crois…
— Alors ce soir, je taperai un peu plus fort…

La jolie rousse esquissa un autre sourire plus timide.

— Et si je suis agréable avec toi toute la journée ? Tous les jours !
— Ah tiens ! La grande chasseresse qui veut tout diriger et qui deviendrait toute gentille… J’aimerais bien, oui… mais je claquerai ton cul quand même ! Quand je le déciderai ! Et tout simplement parce que j’aurai envie de le faire.

La guerrière laissa passer un petit sourire et baissa les yeux sur les plantes qui jonchaient la roche dure.

— Et si moi… si j’avais envie de te faire subir le même sort ?
— N’oublie pas de vérifier si les champignons ne sont pas tachés de moisissures. Les racines c’est ...