Un ours sous l'orage - Histoires de Sexe

Un ours sous l'orage

... devait faire l’inventaire de ses réserves avant la saison chaude qui arrivait à grands pas et avait demandé son aide à Tara. Garder trop de plantes ou de racines séchées n’était pas nécessaire alors qu’elle allait en cueillir des fraîches.

— Tu mets les champignons à part… Tu sépares les plantes pour médecine des autres herbes. Les racines et les tubercules…
— Qu’est-ce qui t’a pris ?

La question de Tara fit se lever le regard vert et la chasseresse vit sa compagne rougir d’un coup. Elle avait tout de suite compris de quoi elle voulait parler.

— J’en ai eu envie…
— Mais… C’est… Tu es parfois très étrange… Tu le sais ?
— Tu n’as pas aimé peut-être ?

Les joues écarlates, la soigneuse toisait sa compagne d’un air de défi. C’était comme si sa timidité naturelle combattait ses audaces précédentes.

— Si… C’était… Je ne sais pas comment dire… Mais pourquoi tu as fait ça ?

L’espace d’un instant, la rousse resta à observer la brune puis elle eut une curieuse petite grimace.

— Je me suis souvenue de cette façon d’agir avec les enfants.
— Vous frappez les enfants ?
— Non ! Enfin les Tallak ne le font pas, non…
— Les Ouroukos non plus. C’est cruel et inutile… Alors je ne comprends pas…
— J’étais très jeune quand les Tallak m’ont recueillie. Ce sont les Zallas qui punissent leurs enfants comme ça. Ce n’est pas de la cruauté. C’est leur manière d’éduquer pour… punir un enfant, quand il a fait une grosse bêtise. Je me souviens avoir été fessée une fois par ma ...

... mère… Et je sais qu’elle m’aimait beaucoup !
— Une drôle de façon de le montrer !

La guérisseuse fixa un moment sa compagne et sembla rougir encore plus.

— Je t’aime, moi ! Et je t’ai punie quand même ! Je ne sais pas pourquoi cette idée m’est venue. J’ai regardé ton cul et… J’ai eu envie de le faire !
— C’est assez… C’est une drôle d’idée, non ?
— Peut-être, oui… Tu regrettes de m’avoir laissé faire ?

La chasseresse hocha lentement la tête comme si elle ne comprenait pas vraiment la question.

— Non. C’était très surprenant et… ensuite, je n’ai pas pensé à t’empêcher…
— J’ai vraiment aimé, moi ! Ton beau cul qui tressautait sous ma main… Je mouillais en le claquant, tu sais !
— Glynis !
— Quoi ? Ne me dis pas que tu n’étais pas excitée ! Tu mouillais, toi aussi…
— Bien sûr, oui. J’avais très envie de toi depuis notre réveil ! J’étais très excitée après t’avoir donné du plaisir…
— Moi, ça m’a beaucoup excitée en tout cas. Et j’ai très envie de continuer à claquer ton beau cul quand j’en ai envie !
— Tu es… Je me demande comment tu peux avoir de telles envies.

Glynis laissa filer un soupir et resta jouer avec un petit sac de peau contenant des graines, comme si elle pensait à autre chose. Puis elle fixa sa compagne avec un air devenu revêche.

— Maintenant… Tu vas être sincère, Tara ! Je veux la vérité, tu m’entends ! Tu as aimé oui ou non ?

Le ton de la guérisseuse était devenu tendu et après un instant de silence Tara lâcha un petit rire.

— J’ai ...