1. Joëlle, une amie de la famille


    Datte: 13/07/2019, Catégories: fh, fagée, boitenuit, revede, nopéné, confession, Auteur: Thierry300, Source: Revebebe

    Cette histoire se déroule au mois de juin. Pour mon travail, je devais me rendre à Poitier afin de voir un client.
    
    Machinalement, j’ai pris mon téléphone et j’ai appelé Joëlle.
    
    Joëlle est une amie de la famille. On peut même dire qu’elle et son mari faisaient partie de la famille. Je disfaisaient car hélas, Robert, son mari, est décédé il y a huit mois d’une crise cardiaque.
    
    Joëlle et Robert venaient souvent dans la maison de bord de mer de mes parents et c’était toujours de grandes parties de rigolades.
    
    C’est en octobre que la nouvelle est tombée : jamais je ne reverrai Robert.
    
    Je me rappelle la cérémonie, Joëlle effondrée… toute une vie qui part en quelque secondes…
    
    Donc j’appelle Jo qui habite la région de Poitier et lui fais part de ma venue.
    
    — Super ! me dit-elle, passe me voir.
    
    Moi, je suis célibataire, j’ai vingt-huit ans et Jo en a cinquante-six. Autant dire qu’elle me connaît depuis toujours. J’ai toujours apprécié sa compagnie et je sais que c’est réciproque.
    
    Le jour dit, je vais voir mon client et, à ma grande joie, le rendez-vous se déroule tellement bien qu’à midi je suis libre. Je rentre à mon hôtel où je me repose un peu et, vers 17 h, je rends visite à Joëlle.
    
    Café, petits gâteaux, l’après-midi est délicieux, comme toujours avec elle. En effet, cette femme très cultivée aime parler de divers sujets.
    
    Normalement le soir, je devais dîner avec mon client mais, comme l’affaire a été rondement menée, me voilà libre. Je propose ...
    ... donc tout naturellement à Jo de venir dîner avec moi.
    
    — Avec plaisir, me dit-elle.
    
    Elle monte dans sa chambre et redescend quelques minutes plus tard en jupe mi-cuisse et chemisier (c’est son style).
    
    Joëlle est une femme charmante de 1 m 65 avec quelques rondeurs. Ce que j’aime chez elle, c’est sa joie de vivre. Il faudrait plutôt dire : c’était sa joie de vivre car le moral de la pauvre en a évidemment pris un coup !
    
    La soirée au restaurant est vraiment délicieuse, champagne rosé en apéritif et un peu de bon vin.
    
    L’ambiance est détendue. Je la fais rire, je vois qu’elle en a besoin.
    
    Elle me raconte sa vie sans Robert, ce qui est terrible pour elle. C’était son amour. Elle ne sait pas comment elle fait pour survivre.
    
    Maladroitement j’essaie de lui remonter le moral, mais dans ces moments-là, ce ne sont pas toujours les mots justes qui viennent.
    
    Je lui dis que, bien sûr, j’espère qu’elle viendra quand même au mois d’août dans notre maison. Que ça me fera plaisir et que, si elle vient, je me débrouillerai pour avoir mes vacances au même moment.
    
    Elle sourit, me dit que je suis gentil mais qu’elle ne sait pas encore si elle viendra. Je lui fais les gros yeux et en riant je lui dis :
    
    — T’as intérêt, sinon je te parle plus, na !
    
    Sitôt le dessert englouti, je lui demande si ça lui dit d’aller prendre un verre quelque part.
    
    Je dois préciser que jamais je n’ai eu d’idées derrière la tête, et que c’est en toute amitié que je propose cela. D’ailleurs, ...
«123»