Potes de foot - Histoires de Sexe

Potes de foot

... chacun d’entre nous ?
— En quelque sorte…
— OK, OK, j’ai pigé ! Moi aussi, je vais jouer le jeu.

Le repas continue, toujours dans cette atmosphère étrange, avec cinq hommes qui ont du mal à regarder leur assiette. De plus, il n’est pas rare que Vivianne s’amuse à croiser et décroiser les gambettes, à l’instar d’une scène célèbre avec une Miss de Pierre plus habillée. Antoine n’en peut plus de pouvoir contempler cette petite toison qui surmonte une fente que je devine humide, car je vois bien que ma femme est excitée, même si elle évite de le montrer.

Mais comme je la connais fort bien sur ce plan, je sais lire en elle. Enfin, pas toujours, car je reconnais qu’elle est en train de m’étonner royalement depuis l’épisode de la cuisine. Jamais je n’aurais imaginé en arriver là où nous en sommes tous. Mais je ne me plains pas…

Une fois de plus, ma femme retourne en cuisine, ondulant ostensiblement du bassin, avec dix yeux rivés sur elle. Antoine pose une main fébrile sur son torse :

— Pfff, j’vais mourir cardiaque ! Mais quel cul !
— Oui, moi aussi ! Ta femme a décidé de se débarrasser de nous de cette façon ou quoi ?

Je souris :

— Quand une femme veut se débarrasser définitivement de quelqu’un, elle utilise de préférence le poison.
— Y avait du poison dans la nourriture ?
— Ne dis pas de conneries, Antoine, ma femme a mangé la même chose que nous.

Sadiquement, Richard commente d’un air détaché :

— À moins qu’elle nous prépare un suicide collectif ...

... !
— Brrr ! T’as pas des idées plus marrantes ?
— Voir Vivianne nue et mourir ?
— Je préfère nettement : voir Vivianne nue et jouir !

La conversation est interrompue par le retour de notre hôtesse. Cette fois-ci, c’est le côté face qui est la mire de tous les hommes, avec un bosquet qui tangue de gauche à droite, et des seins qui ballottent très agréablement. Tout bouge en elle !

Volontairement, tarte en main, Vivianne fait lentement le tour de la table, soi-disant pour faire admirer le dessert, mais personne n’est dupe et tout le monde se rince copieusement l’œil !

Puis elle pose le plat final au milieu de la table :

— Mon chéri, tu peux la découper en six parts égales ?
— Tout de suite, belle allumeuse !
— Oh ! C’est la première fois que tu me traites ainsi devant des invités !
— Je pourrais dire autre chose…
— Ah bon ? Et quoi par exemple ?
— Que t’es une sacrée belle salope aguicheuse !

Richard intervient, lui, pourtant si réservé :

— Je ne l’aurais pas dit ainsi, mais je plussoie !

Son voisin lui demande :

— C’est quoi ce mot ?
— Du verbe « plussoyer » : abonder dans le sens d’un intervenant, en général sur un forum.
— Ah OK ! Dans ce cas, je double-plussoie !

Pierrot s’en mêle :

— Et moi, je triple-plussoie ! Non, je trique-plussoie !

Antoine reste muet, trop absorbé par la contemplation d’un triangle soyeux, le narguant posément, là à portée de main. Je présume qu’il adorerait le vénérer à genoux avec passion de la bouche et la ...