Flibuste et amitié
Datte: 04/05/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Jpj, Source: Hds
Elle était toujours toute nue sous sa robe légère qui virevoltait. Personne ne savait. Mais tout le monde s’intriguait matait et imaginait.
Elle était souriante et avenante et tout un chacun avait de la sympathie pour cette fille.
En vrai on ne voyait rien.
Ses seins balançaient bien un peu, lourds par devant et martyrisaient le plastron de coton de la robe. C’étaient des seins avec pointus très saillants qui déchiraient le tissu et surtout notre entendement. Garçons comme filles.
Le bas de la robe en corole très large était tendu par derrière des fesses quasi callipyges de la donzelle. Et la fronce était ainsi relevée découvrant le fuselé des hauts de cuisse.
Des hauts de cuisse puissants larges musclés. Des hauts de cuisse de fille sportive bien faite rompue à la cendre des stades.
Cette fille était une personne que tous préféraient voir de dos alors que pourtant ses yeux clairs bleu-verts étaient pure merveille. Allez savoir pourquoi les gens sont ainsi…
Mais elle n’était pas exhibitionniste. Pas du tout. C’était une fille sérieuse et saine qui ne cherchait pas à se faire mater ou à attirer le chaland. Juste elle aimait à se balader en toute liberté comme naturiste authentique. Vraie.
Elle pensait, pour respecter le politiquement correct ma robe bien sage est parfaitement suffisante qui ne laisse rien voir de ma totale nudité. Maintenant si les regardeurs imaginent, je n’en suis pas coupable. Pas du tout coupable.
L’œil n’est jamais coupable ...
... disait Mahomet, l’œil ne mate que ce qu’on lui montre à voir.
Et moi, pensait-elle, vu que je ne montre rien, je n’ai conséquemment aucune culpabilité.
Sauf que, quand même, l’état d’esprit est grosse motivation libidineuse et lubrique…Elle pensait à Georgina Dufoix, Gardoise dévergondée tout juste gamine en Costières, au Grau, à L’Espiguette.
Georgina qui avait inventé l’idée forte, responsable mais pas coupable, idée féconde qui a fait le tour du monde entier.
Ça s’appelle cynisme et les filles saintes-nitouches l’air de pas y toucher qui mouillent leur touffe sous les robes chastes de coton coloré genre Laura Ashley en se baladant toutes nues au milieu des garçons sont en présentation des effluves de leurs émois de filles.
Et les convives en appétence, filles et gars, sont nez au vent en cherche des parfums des odeurs des senteurs des arômes.
Et ils les trouvent. Et ils comprennent. Et ils savent.
Comme clairvoyance. Comme compréhension fulgurante.
La fille se sentait innocente vu qu’elle ne montrait rien de ses seins de ses fesses mais autour d’elle, comme nuage de cantharides, tous cherchaient tous suivaient.
Tout ça pour vous dire que cette fille bien sérieuse mais assez portée sur le naturisme se baladait de partout à poil et chauffait, mine de rien, les foules tout alentour.
Mon copain, on l’appelait le Pirate. Va savoir pourquoi… son look sans doute. Et puis cette façon qu’il avait de reluquer les filles d’œil unique, le gauche.
Nous on ...