1. Lilia.


    Datte: 03/05/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Iovan, Source: Hds

    ... fortes pluies, le lendemain, il faisait un soleil radieux. Au matin, je me mis en quête de ce qui m'était apparu comme un endroit de rêve. Des fougères qui s'égouttaient de trop de pluies de la veille, s'élevaient des buées et, dans le paysage ouaté, je marchais, arpentant les chemins et les sentes pour retrouver ce coin de paradis.
    
    A l'époque, la grande édition nous faisait découvrir les romans de Tolkien et tombant un jour sur un passage de « Bilbo le Hobbit», je lus la description d' une traversée de forêt si empreinte de magie, que je ne pus m'empêcher de sourire. En fait, ce coin me la rappelait!
    
    Je ne sais plus depuis combien de temps je cherchais, mais je ne souriais plus... j'étais trempé, il devait être midi, j'avais faim... Plus rien dans les jambes!
    
    C'est alors que je reconnus l'antique châtaignier que j'avais trouvé si beau la veille.
    
    Un quart d'heure plus tard, j'étais assis au milieu d'une féerie dont même Tolkien n'aurait pu rêver.
    
    Cet écrin de pureté absolue, de beauté première, je ne pouvais le divulguer à personne qui ne le méritait... J' y avais amené Cilou, ma fille adorée... et toi ma Lilia.
    
    — Ma chérie, tu es chez toi!
    
    — Qu'est ce que c'est beau...! Mais, qu'est ce que c'est beau...!
    
    Sans dire un mot je pris dans mes bras et embrassai longuement ma jolie fée. Puis, commençai à remonter son T-shirt... elle leva les bras dans ce joli geste d'abandon que j'aime tant voir aux filles, je baisai dévotement les petits seins ...
    ... orgueilleusement dressés ...Je me baissai, entourant sa taille, déboutonnai et ouvris le petit short que je descendis sur ses chevilles ainsi que le minuscule string, embrassai son ventre de nacre, le haut de ses cuisses à la peau si soyeuse, baisai la fine toison blonde du joli mont de Vénus, respirant l'odeur ensorcelante de ma Lilia qui avait posé ses mains sur mes épaules, sans un mot...je la sentais troublée...je restai accroupi à ses pieds, délaçai un à un ses pataugas, l'embrassant toujours tendrement, je lui retirai ses chaussures de toile et les courtes chaussettes... lui fis lever un pied que j'embrassai, lui faisant enjamber son short, puis l'autre... ma Lilia était nue et caressait mes cheveux, ma nuque, mes épaules...
    
    Plus tard, ma mie se baigna à la claire fontaine... Il n'y avait pas de rossignol sur la plus haute branche, mais je n'avais jamais rien vu d'aussi joli.
    
    Dans la plus profonde des vasques que formait le torrent, entourée des rochers usés, polis par les eaux, dans cet écrin de mousses et de verdure, pouvoir contempler la fragilité du merveilleux corps flexible et plein de vie de ma jolie naïade me fut une émotion esthétique et érotique sans égale. C'est là que je pris sûrement les plus belles de toutes mes photos .
    
    J'allai l'y rejoindre...pas longtemps. Un, je dépareillais...Deux, j'avais oublié, combien l'eau était froide... Comment faisait ma jolie chérie pour y rester si longtemps...? Là aussi, elle m'épatait!
    
    Quand elle en sortit, elle tremblait ...
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