Week-end imprévisible ?
Datte: 15/04/2024,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
inconnu,
amour,
massage,
caresses,
Oral
pénétratio,
fouetfesse,
confession,
nostalgie,
rencontre,
prememois,
Auteur: Zebulon9275, Source: Revebebe
... propose de nous tutoyer comme des amis comme je le fais avec Philippe depuis cinq ans.
— Antoine, je ne suis pas contre, mais il faut que je t’avoue un secret ; je ne m’appelle pas « Julie », mais « Madeleine ». C’est Philippe, quand il était adolescent, qui m’a baptisée Julie, car il trouvait que Madeleine faisait trop bon chic bon genre, et que cela n’allait pas du tout avec mes cheveux en bataille lors de nos jeux, ou encore avec les propos de mauvais goût qui sortaient à tout bout de champ de ma bouche quand je discutais en famille. Il aurait pu m’appeler plus facilement « Marie », car c’est mon deuxième prénom, mais j’y avais échappé de justesse en lui criant « Pas question que tu m’appelles «Marie», on va me traiter d’enfant de Marie. Si tu veux, appelle-moi Julie ». Et il a accepté. Il y a cependant des problèmes quand je suis à la maison après une période de vacances avec Philippe. J’ai de la difficulté à répondre au nom de « Madeleine », ou peut-être que je me reconnais mieux en Julie.
— Ce que tu me dis ne m’étonne pas de ton frère. J’espère que tu accepteras aussi que je t’appelle Julie. Pour moi aussi, « Madeleine » est un prénom d’une autre époque et me semble trop sérieux, pas assez léger.
Nous sommes restés un grand moment à discuter alors que la maison se remplissait des amis de notre hôte. Julie n’arrêtait pas de m’interroger sur ce que je faisais à l’Institut Pasteur. Il m’était difficile de lui faire comprendre ce que je faisais, car ses connaissances ...
... en biologie moléculaire et en immunologie étaient honnêtes, mais pas assez pointues pour « intuiter » que je pouvais y trouver un moyen de lutte contre certains parasites. Heureusement, Philippe est venu la chercher pour la présenter à certains de ses amis plus ou moins liés à la fac de pharmacie.
Je me suis alors retrouvé seul au milieu d’une foule qui commençait à se réunir autour des tables chargées de nourriture et de boisson. Je dois dire que Philippe avait fait les choses en grand. J’allais passer ainsi deux heures à discuter de groupe en groupe. Philippe m’avait présenté comme un scientifique de haut niveau faisant de la recherche à l’Institut Pasteur et, surtout, comme son second de cordée. Ils étaient plus ou moins tous au courant de nos virées fréquentes dans les montagnes et de nos aventures plus ou moins scabreuses quand nous étions surpris par le mauvais temps. J’étais aussi le frère de Camille qui avait très bonne presse dans le cercle médical ; le seul cercle qui manquait à cette soirée était le cercle familial. Je dois dire que j’avais apprécié au plus haut point ce début de soirée, car les amis de notre hôte avaient des métiers très divers, ils étaient prêts à discuter de tout et nos échanges avaient été toujours très intéressants. Il n’y avait rien de mondain dans leurs comportements.
ooooooooooooooo
Vers 22 h 30, j’ai vu Camille venir vers moi ; elle semblait assez soucieuse.
— Antoine ! As-tu vu Philippe ? Il y a un problème ; sa sœur ne va pas ...