Dans Le Bus Ch. 01
Datte: 14/04/2024,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bytrouchard, Source: Literotica
... C'est d'ailleurs pour cela que les gens aiment m'intimider, je déteste la confrontation. Je me contente d'encaisser les harcèlements en espérant qu'un professeur ou quelqu'un d'autre viendra à mon aide. Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça, pourquoi je ne me défends pas même physiquement. Je ne fais rien, j'ai trop peur.
Et ce groupe m'intimide beaucoup trop. J'essaie toujours de les éviter à tout prix, allant jusqu'à prendre un chemin avec détours si je les vois dans un couloir. Mais aujourd'hui, je ne peux les éviter. Ils sont juste en face de moi et ils m'ont vue. Pire, ils me bloquent le chemin vers ma maison.
En les regardant, j'ai un très mauvais pressentiment. Il y a quelque chose de différent chez eux aujourd'hui. Même s'ils ont l'air normaux avec leurs accoutrements et leurs maquillages gothiques, je sens qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
Et puis je remarque qu'ils ont tous une chose en commun : les yeux rouges. Je vois que certains ont un regard vide. Ce regard qui est droit devant, mais qui ne voir rien, le genre de regard qui dit que vous n'êtes plus là.
Ce n'est que lorsque le vent souffle doucement que je repère l'odeur reconnaissable entre toutes : du cannabis. Ils sont défoncés, ils sont tous défoncés. En remarquant cela j'ai un frisson de peur qui me parcoure l'échine. Ils sont défoncés. Ils se droguent ? Oh mon Dieu, aidez-moi ! Ils sont drogués !
- Tu ne pars pas en voyage ? Tu n'as pas envie de voir tous les autres ringards comme ...
... toi qui s'agitent de partout pour dire à tout le monde ce qu'il faut faire ? Demande Paul d'une manière condescendante.
Pendant qu'il parle, ses amis commencent à tourner autour de moi comme ils le font habituellement quand ils m'attrapent. En temps normal c'est déjà assez difficile, mais cette fois-ci, en sachant qu'ils sont défoncés, je commence à trembler un peu de peur. Je n'ai aucune idée de ce qu'ils sont capables de faire. Je crois que les gens sous l'emprise de la drogue essaient parfois de manger les autres non ?
- Je... je ne veux pas d'ennuis. Et non je ne pars pas, je rentre chez moi.
J'arrive enfin à parler, les mots sortants difficilement de ma gorge sèche. Je sais que je montre que j'ai peur, mais je ne peux pas m'en empêcher. Ils sont drogués, je ne me suis jamais trouvée dans une telle situation.
- Tu sais quoi ? Me dit une fille nommée Jennifer qui s'approche de moi sur le côté.
Elle tire sur mon nœud qui retient ma queue de cheval. Puis elle passe sa main dans ma chevelure et attrape une poignée de mes cheveux. Je grimace de douleur et je penche ma tête vers elle.
- Je pense qu'elle serait tellement plus belle si on lui rasait ce côté de sa tête. Dit-elle au groupe qui se met à rire.
Je suis terrifiée, car je les imagine en train de me faire ça. Qu'ils m'emmènent derrière le bâtiment et qu'ils me rasent la tête pour que je ressemble aux deux filles. Qu'ils me fassent ressembler à un monstre drogué.
- S'il te plaît non ! Gémis-je alors ...