1. Les limites de la force


    Datte: 12/04/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    ... vestimentaires, Darius.
    
    Il n’avait pas oublié les doigts dans les yeux et le crochet à la mâchoire et en avait, finalement, gardé un souvenir pas si désagréable que ça.
    
    Pour une fois qu’on lui résistait, et en plus une fille, il s’était surpris à l’observer, de loin, et était, au fil de sa transformation, tombé sous son charme.
    
    Il avait bien remarqué le net rapprochement entre elle et la lopette, mais ne s’en était pas offusqué plus que ça.
    
    Si elle avait jeté son dévolu sur le plus minable des gars du bahut, c’est que, non seulement aucun autre ne la méritait, mis aussi qu’elle les faisait tous fuir.
    
    Mais pas lui.
    
    Lui, les filles, il les mâtait, il les mettait à ses pieds.
    
    Il faut dire qu’il était bâti comme un dieu grec.
    
    Grand, large d’épaule, il avait une longue chevelure châtain foncé, des yeux caeruleum magnifiques qui vous hypnotisaient dès le premier regard.
    
    On sentait sous le tee-shirt, un ventre plat souligné d’une sangle abdominale dure comme l’acier.
    
    Des jambes larges et épaisses supportaient un torse sculpté de longues heures dans la salle de fitness de son père.
    
    Darius n’était pas très assidu en classe, sachant qu’il reprendrait l’a société de son paternel qui gérait un complexe sportif qui marchait du feu de dieu.
    
    Toute son énergie, en dehors des appareils de musculation, il l’utilisait à séduire les filles.
    
    Elles tombaient comme des mouches.
    
    Mais, celle qu’il convoitait depuis quelques temps lui paraissait ...
    ... inaccessible, éperdument amoureuse d’un bout de ficelle maigrichon et totalement insignifiant.
    
    Patiemment, sans précipitation, il rongeait son frein.
    
    Un jour, elle serait à lui.
    
    Le soir de son dix-septième anniversaire, Lopo invita Sylvaine au restaurant.
    
    Elle s’était vêtue pour la circonstance d’un superbe chemisier fuchsia, d’une jupe en cuir mauve et des boots en cuir crème.
    
    Lorsqu’il la vit, il la trouva vraiment belle et lui offrit un bouquet de sept roses rouges.
    
    Sept comme les sept mois passés ensemble.
    
    Le repas fut joyeux et ils mangèrent les yeux dans les yeux.
    
    Lopo avait tout prévu. Il voulait faire de cette soirée un moment inoubliable et avait réservé une chambre dans l’établissement.
    
    Naturellement, dès qu’ils eurent terminer de dîner, il lui prit la main, la fit se lever, la prit dans ses bras et lui donna un profond baiser.
    
    - Ma Sissy …
    
    - Chut, ne dis rien. J’ai compris. Je le veux moi aussi.
    
    Ils montèrent à l’étage et entrèrent dans une vaste chambre, joliment décorée, spacieuse, avec un lit king size sur lequel sept roses rouges et un petit coffret rouge accroché aux tiges par un petit ruban.
    
    Il le décrocha, tendit le bouquet à la jeune fille, puis lui donna le coffret.
    
    Elle l’ouvrit et découvrit un superbe pendentif en or constitué d’une chaîne et de deux anneaux imbriqués formant un cœur.
    
    - Mon Lopo, mais c’est magnifique.
    
    Il passa derrière elle et le lui accrocha autour du cou.
    
    - Ma Sissy, je t’aime comme un fou. Ces ...
«12...678...»