Bêtes de sexe
Datte: 11/04/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds
... patron du bar tabac du coin, le Balto. Celle, là, on racontait que quand Cyril allait acheter des chewing-gums ou bien un jeu à gratter, dans son commerce (il ne fumait pas), son passage était aussitôt suivi d’ablutions intimes de la part de la buraliste. Elle avait même failli être surprise par son mari, le patron du Balto, donc, dans la remise, alors qu’il venait chercher quelques cartouches de cigarettes pour réapprovisionner son étal. Le hic, c’est qu’elle était en train de pratiquer une fellation à Cyril. Fort heureusement, elle avait tiré le verrou de la remise et le fornicateur avait juste eu le temps de partir par le vasistas donnant sur la ruelle derrière le commerce, pendant que l’épouse infidèle se réajustait, hagarde.
Lorsqu’il allait au cinéma, l’ouvreuse l’emmenait dans un cagibi, plutôt que de l’accompagner à sa place. Bien qu’il fût cinéphile, il loupait ainsi systématiquement la première demi-heure des films. Enfin, toujours selon vox populi.
Paraît-il que l’inspectrice des impôts effectuait chez lui, et cela très régulièrement, au moins plusieurs fois l’année, des contrôles fiscaux sans jamais trouver la moindre anomalie.
De même, les postières se déchiraient pour obtenir la tournée dont faisait partie son domicile. Certaines parmi les factrices les plus zélées, allaient jusqu’à lui envoyer elles-mêmes des recommandés pour pouvoir sonner à sa porte. Egalement, Cyril faisait sauter ses quelques PV par la Commissaire de police. Enfin, il les payait ...
... en nature plutôt, disait-on.
Bien que Cyril n’ait pas d’enfants, les institutrices de l’école le convoquaient toutes les semaines sous prétexte de réunions bilatérales parents/enseignants.
L’épouse du pharmacien, celle du notaire ainsi que quelques autres bourgeoises désœuvrées de tout âge, rodaient aux alentours de son domicile à l’heure de la sortie des bureaux.
Cyril abordait souvent avec ses collègues son goût pour le bricolage. Il décrivait avec moult détails, les travaux de peinture ou de plomberie qu’il effectuait dans son appartement au centre-ville. La rumeur se mit à courir qu’aucune caissière, aucune vendeuse des magasins Mamacastor ou Lelin-Merroy de la région ne lui a résisté. Paraît-il qu’il leur démontrait régulièrement les bienfaits de l’utilisation de la chignole, de la raboteuse rotative ou de la perforeuse à percussion.
S’il avait la réputation d’être un sacré trousseur de jupons, il faut bien admettre qu’il avait exclu son entourage professionnel féminin de son terrain de chasse.
En effet, aucune de ses collègues n’avait eu la chance de le faire succomber à ses charmes. Et ce n’était pas faute d’essayer. Elles en parlaient régulièrement entre elles. A ce jeu-là, Sylvie Braummaçeure, la secrétaire du Directeur, quoique mariée, n’était pas la dernière.
Un solide baiseur ? On disait que sa technique de la chose alliait doigté, souplesse, inventivité et endurance. Il savait toujours trouver le petit détail , le petit plus, qui allait faire ...