Clémence, premiers émois
Datte: 05/04/2024,
Catégories:
fh,
ff,
fplusag,
fsoumise,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
rasage,
fouetfesse,
piquepince,
dominatio,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... la fébrilité éphémère de l’homme. Heureusement, les mets choisis du repas du soir au champagne avaient été prévus pour reconstituer une virilité affaiblie.
La nuit s’avéra donc bouillante, sa première partie du moins, et sans épuiser la théorie des poses du Kama Soutra, elle égrena une longue série de figures, par devant, par derrière, en missionnaire, en levrette, en soixante-neuf, sans oublier la sodomie ni la brouette javanaise. Bref, une documentation assez complète dont bénéficia Ève, tapie dans sa cachette. Au matin, le bien aimé ronflait comme un sonneur, les yeux de Clémence étaient bordés de reconnaissance, et l’observatrice disposait d’un carnet bien rempli de notes et de croquis.
La matinée fut tranquille, le midi aussi. Une petite baignade après la sieste, à poil quand même, occupa ensuite les amoureux. À dix-sept heures, la voie était libre depuis longtemps.
— Par un hasard inattendu, il trouva un emploi loin d’ici. En tout cas, c’est ce qu’il m’a dit peu après notre folle nuit, s’amusa Clémence. Je crois plutôt qu’il avait pris peur de continuer avec une dévergondée insatiable comme moi ! Il est vrai que me savoir observée m’avait aussi beaucoup excitée. En tout cas, Ève était ravie d’avoir eu son spectacle privé. Et moi… j’étais débarrassée d’une relation qui ne me convenait plus. La dernière de mes idylles hétérosexuelles, pour tout dire.
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Colette s’interrompt après m’avoir conté l’atterrissage définitif de ...
... Clémence sur les rivages de Lesbos. Le vieux poêle vire au rouge. Nous l’avons alimenté tour à tour dès que le ronflement du feu diminuait. La chaleur dégagée nous a fait reculer progressivement nos chaises. Elle nous baigne maintenant bien agréablement mais la réserve de bûches s’est drastiquement réduite. Dehors, la pluie tombe toujours en abondance. Il parait que c’est bon pour la nature.
— Il faudrait renouveler la provision de bois, suggère Colette. Vous ne voudriez pas y aller, Chantal ? Pendant que je nous prépare un petit quelque chose pour midi…
Ce n’est pas que cela me tente vraiment, mais il faut bien que quelqu’un le fasse, et nous ne sommes que deux ! Je rendosse ma cape, heureusement sèche, et enfile des sabots pour affronter la tourmente. Quand j’ai fini d’entreposer un stock conséquent de rondins sous la marquise de la porte, je suis trempée jusqu’aux os. Colette délaisse un moment sa cuisine pour les ranger au sec. Je dégouline comme une fontaine en les lui tendant. Pas question de rentrer comme ça pour mettre de l’eau partout.
— Quittez tout et accrochez la cape au mur, me crie Colette. J’ai une serviette chaude pour vous essuyer.
Même à l’abri, toute nue et mouillée, je grelotte ! Le retour à l’intérieur est une bénédiction. Je m’abandonne avec plaisir aux mains de Colette qui me frictionne des pieds à la tête. Elle ne rate pas la moindre goutte, y compris là où je n’aurais pas pensé que la pluie puisse aller.
— Dites, Colette, vous croyez vraiment ...