1. Ma voisine, la voyeuse


    Datte: 12/07/2019, Catégories: Lesbienne Masturbation Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: isold, Source: xHamster

    ... m'a rendu mon sourire et j'ai immédiatement compris grâce à lui que nous n'en resterions pas là toutes les deux. De toute évidence on se reverrait. Le plaisir que nous avions pris toutes les deux ne pouvait évidemment pas être qu'occasionnel et le dernier. C'était le contenu de cette conversation silencieuse, de nos regards et des sourires que nous échangions pendant tout le temps qu'a duré ma «
    
    redescente sur terre
    
    ».
    
    Après un long moment de silence –non pas un silence de gêne, mais un silence de prise de conscience que quelque chose de grand venait de se produire– j'ai poussé un long soupir de soulagement, de satisfaction. Je l'ai longuement regardé dans les yeux et le plus sincèrement du monde je lui ai dit :
    
    – merci.
    
    On ne se lâchait pas du regard et, après un temps d'hésitation elle m'a répondu :
    
    – tu as bien fait de venir.
    
    Mon cœur s'est remis à battre car le seul fait qu'elle m'ait tutoyé m'a confortée dans l'idée que nous nous reverrions. C'était évident ! Après avoir toutes les deux rêvé et médité quelques instants sur ce «
    
    merci
    
    » et ce «
    
    tu as bien fait de venir
    
    », j'ai dit, l'air mi-figue mi-raisin :
    
    – je crois que le café doit être froid...
    
    On s'est mis à rire toutes les deux et elle m'a dit en se levant et se dirigeant vers la cuisine :
    
    – je vais en faire réchauffer, ça nous fera du ...
    ... bien.
    
    Après un petit moment nécessaire pour me remettre de mes émotions, j'ai profité de son absence pour me lever, réajuster mon chemisier, remettre ma culotte et renfiler mon jean. J'étais en train de finir de reboutonner mon jean quand elle est revenue avec la cafetière. Nous nous sommes assises à la table du salon. Elle resservi du café et, peut-être inconsciemment pour désamorcer l'incongruité de la situation, nous avons parlé un peu de tout et de rien : chiffons, voisins, spectacles, etc. ; en tout cas d'autres choses que ce qui avait occasionné notre rencontre.
    
    Au bout d'une demi-heure environ je me suis levée pour prendre congé ai repris mon sac et mon livre qui m'avait occupée en l'attendant. Tout en me dirigeant vers la porte, je me suis retournée et, d'un air que je voulais presque suppliant, lui ai demandé :
    
    – on se reverra ?
    
    – j'espère bien que oui ! M'a-t-elle répondu en souriant.
    
    J'ai ouvert la porte, suis sortie et, avant qu'elle ne la referme, j'ai pris la carte de visite que j'avais mise dans le livre en guise de marque-page, la lui ai donnée et tout en l'embrassant amicalement sur les deux joues, lui ai demandé :
    
    – tu m'appelleras ?
    
    – promis.
    
    – au fait, je m'appelle Isold.
    
    – Isold ! Mais c'est joli, Isold ! Moi, c'est Marianne.
    
    – au revoir et à bientôt, Marianne
    
    – au revoir.
    
    Et la porte se referma. 
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