Mes vacances à la Baule - Le ressac
Datte: 01/04/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
... Bernard, arrête, il faut que je
De nouveau, sa bouche me coupa la parole tandis que ces doigts pinçaient mes pointes, continuant d’affoler tous mes sens. Tout en m’embrassant, il murmura
« Chut ! Tout à l’heure
Ses mains m’affolaient, sa bouche m’enfiévrait, la tête me tournait, je sentais que je perdais le contrôle. Le temps de rassembler mes idées, je me retrouvai complétement nue dans ses bras. Il m’avait déshabillée et soulevée de terre comme une poupée indolente et apprivoisée. Il me déposa délicatement sur le lit et je m’aperçus soudain que lui aussi était nu. Son corps bien entretenu, musclé par endroit, se rappela à mes souvenirs. Son sexe bien droit, me témoignait de toute l’envie qu’il avait de me posséder encore une fois. Je me laissai aller et acceptai ma défaite, résignée et consentante, sachant par avance tout le poids de ma capitulation.
Des sensations oubliées et enfouies au fond de ma mémoire se réveillaient doucement. Sa puissante vigueur me redonnait des émotions vives et intenses et j’oubliai tout, le temps d’un orgasme ravageur qui me laissa pantelante et rassasiée. J’avais crié mon plaisir et laissé exploser ma jouissance sans retenue. Je me sentais fiévreuse et trempée par ce déchainement de spasmes ravageurs. Je repoussai Bernard et m’enfuis dans la salle de bain. Je me jetai sous la douche que je pris quasi froide pour me réveiller de cet horrible cauchemar. Qu’avais-je fait ? Pourquoi avais-je de nouveau cédé à cet homme. Quel pouvoir ...
... avait-il sur moi et sur ma volonté ?
Je me regardai dans la glace et me trouvai laide, les cheveux hirsutes, le maquillage défait, les yeux cernés. Tout en moi criait la faiblesse, la lâcheté, la trahison. Jamais, au grand jamais, il ne fallait qu’Alain sache la moindre chose de ce qu’il venait de se passer. Je m’étais déshonorée seule et il fallait que cela reste un secret, même s’il ne serait pas facile à porter.
Je me refis une figure présentable, je remis mes vêtements et sorti de la pièce rejoindre Bernard que je trouvai assis sur le canapé sirotant une nouvelle coupe de champagne
« Bernard, ce que je viens de faire est impardonnable. Tu as été parfait, je le reconnais, mais je ne veux plus que cela se reproduise. Tu es un homme merveilleux, mais j’aime mon mari et je ne veux plus jamais le trahir comme je viens de le faire. Nous avons passé des moments très agréables, mais cela ne se reproduira plus ; Je vais te quitter, rentrer chez moi et tout faire pour oublier ma faiblesse. Je ne veux plus te revoir, nous ne nous reverrons plus, et ce sera mieux pour tout le monde. Un jour tu rencontreras certainement une femme très bien, que tu aimeras et qui t’aimeras et avec qui tu construiras ta vie de couple. J’aurai dû avoir le courage de te dire tout cela beaucoup plus tôt. Je me serais ôté la culpabilité d’avoir une fois de plus trahi la confiance de mon mari et le peu d’estime qu’il me restait de moi.
Ne cherche plus à me revoir, ne m’écris plus. Adieu.
Je ...