Mes vacances à la Baule - Le ressac
Datte: 01/04/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
... pourtant il me sembla que Marie buvait la moindre de ses paroles et que ses yeux ne quittaient pas les siens.
Au moment du dessert, je sortis de la voiture de location dans laquelle j’avais pu observer et filmer une grande partie de la scène et me dirigeai vers ma voiture, garée près de l’hôtel dont le message de Bernard parlait. J’y avais, moi aussi, réservé un salon, certes plus modeste, mais proche de l’autre, et d’où je serai en mesure de compléter ma batterie d’enregistrements et de films.
Marie
La tête me tournait, mes idées n’étaient plus aussi claires qu’à mon arrivée au restaurant. Le confort douillet de ce canapé me rendait indolente et sans volonté. Bernard savait décidément y faire avec moi. Une fois encore, il m’avait prise sous son charme et, je dois bien le reconnaître, cela me plaisait. Lui plaire me plaisait. Voir de l’envie dans ses yeux me plaisait. Je retrouvais certaines des sensations que j’avais connues un an auparavant quand nous vivions des moments d’intimité si agréables. Il fallait pourtant que je lui parle. J’aimais Alain, il était tout ce que j’avais toujours attendu d’un homme, d’un mari et d’un amant. Je n’avais nul besoin de m’encanailler avec un séducteur de pacotille, qui me faisait son numéro de charme, comme je m’y attendais. Je me disais en boucle dans ma tête
« Tu es une grande fille, tu vas savoir résister. Tu ne vas pas laisser cet homme, si séduisant soit-il, gâcher tout ce que tu as mis sept ans à construire. Tu mérites ...
... mieux qu’une aventure sans lendemain avec un homme que tu t’étais juré de ne plus revoir.
Bernard venait de me resservir une coupe de ce délicieux champagne. J’en bu la moitié et inspirai une grande bouffée d’air pour commencer mon monologue quand il me prit dans ses bras et me ferma les lèvres d’un baiser. Chaste d’abord, je sentis rapidement sa langue tenter de forcer le barrage de mes dents. Je devais absolument lui parler et ce baiser contrariait ma décision. Après tout, autant le laisser faire, je parlerai une fois nos lèvres séparées. Je savourai donc ce baiser qui commençait à prendre une tournure passionnée quand je sentis ses mains entamer un parcours les dirigeant de mes hanches jusque sur mes seins dont les pointes se dressèrent comme pour mieux dénoncer leur sensibilité à ses caresses
« Non Bernard, il ne faut pas, il faut…
Mais Bernard ne s’avouait pas vaincu et son baiser redoublait d’ardeur alors que ses mains semblaient se multiplier pour me défaire, qui de mon corsage, qui de mon soutien-gorge.
En moins de temps qu’il n’en faut pour compter jusqu’à dix, je me retrouvai à demi-nue entre ses bras. Ses caresses me tournaient la tête et je n’arrivais plus à rassembler mes idées. Je flottais dans une atmosphère brumeuse, faite de souvenirs agréables, liées au passé, et de sensations affolantes, liées au moment présent. S a bouche quitta enfin la mienne, mais pour venir sucer mes pointes de sein rendues hyper sensibles par les caresses de ses mains.
« ...