Rose et Glucose
Datte: 30/03/2024,
Catégories:
fh,
fhh,
extracon,
voyage,
Oral
préservati,
pénétratio,
candaul,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... met à battre des mains :
— Bravo ! Bravo !
Maxime esquisse une sorte de révérence pour saluer et remercie ma femme. Puis il se relève lentement, assez fatigué :
— Toute bonne chose a une fin. Ah, tiens, voici ma carte… J’aimerais te revoir, si tu n’y vois pas d’inconvénient. Ça peut même s’envisager dans un hôtel cinq étoiles…
Saisissant la carte, ma femme sourit :
— Ça peut se faire…
— Fais-moi un dernier bisou sur la bite avant que nous nous séparions.
Lutine comme elle sait si bien l’être, ma femme ne se contente pas de lui faire un seul bisou, pour la plus grande satisfaction de son amant. Avec un certain regret visible sur son visage, il quitte la chambre et disparaît, je ne sais où. Est-ce que nos routes se croiseront à nouveau dans l’avenir ? Qui peut le prédire ?
Comme l’a si bien dit Maxime, il y a quelques instants : toute bonne chose possède une fin. Il est temps pour nous de quitter les lieux. De ce fait, j’appelle ma loueuse qui descend. Avant d’ouvrir la porte sur la rue, la titulaire me dit(je traduis à nouveau de l’anglais) :
— Je cherche une co-équipière, elle ferait bien l’affaire, elle a de l’enthousiasme. Ça lui dit ?
Je traduis cette proposition à ma femme qui se met à rire. C’est elle qui répond en rassemblant ses souvenirs anglo-saxons :
—I thank you, that’s nice, but I can’t, we live far away…
Comme elle le sait déjà, nous sommes tous les deux Français de France, et ça fait un peu loin ...
... pour venir travailler. Tentant visiblement sa chance, la professionnelle nous propose une solution(je traduis toujours) :
— Elle peut venir travailler quelques jours consécutivement. Là, au-dessus, il y a un petit studio, et en général les clients sont plutôt sages.
À nouveau, je traduis. Mi-figue mi-raisin, ma femme cogite quelques instants puis répond :
— Là comme ça, non. Mais qui sait… peut-être pour une prochaine fois…
En clair, ma femme n’a pas dit totalement non, mais pas vraiment dit oui non plus. Je traduis scrupuleusement sa réponse. Se tournant délibérément vers moi, la professionnelle fait la moue :
— Dommage, ta femme a du talent. Elle et moi, nous aurions pu faire de belles choses.
— Merci de penser que ma femme a du talent.
Ça, je n’en doutais point, ma femme a assurément plein de talents. Mais de là à en faire son métier, j’ai des doutes, des gros doutes. Et puis, même si je suis assez partageur, je ne le suis pas tant que ça ! Oh non !
Mais comme ma femme l’a si bien dit : peut-être pour une prochaine fois…
Puis l’eau a coulé sous les ponts, lors des jours et des semaines qui ont suivi ce trio…
Parfois, je surprends ma femme qui contemple, rêveuse, la petite boîte en plastique dans laquelle elle a enfermé toutes les capotes remplies lors de ce fameux soir. Boîte qui trône dans un coin du congélateur pour mieux conserver son étrange contenu…
Alors je me dis qu’il risque d’y avoir une prochaine fois…